ACTUS LOCALESCOMMUNES Tony Géros prend la tête du Conseil supérieur de la fonction publique des communes Caroline Perdrix 2020-11-18 18 Nov 2020 Caroline Perdrix ©CP/Radio1 Élu surprise, le 4 novembre dernier, à la tête du Conseil supérieur de la fonction publique des communes, Tony Géros remplace Benoit Kautai. Il a notamment bénéficié du soutien des syndicats face à Damas Teuira. Le conseil supérieur de la fonction publique des communes est l’instance paritaire d’avis et de recours pour tout ce qui touche aux conditions d’emploi des fonctionnaires communaux. Composé de 10 maires et 10 syndicalistes, il est obligatoirement consulté pour avis sur les projets de statut particulier de chaque cadre d’emploi, la valeur du point d’indice, les règles relatives au temps de travail, ou encore les matières et les programmes des enseignements et des concours du Centre de gestion et de formation (CGF). Damas Teuira, le tavana Tapura de Mahina, était le candidat soutenu par le Syndicat pour la promotion des communes. La candidature de Tony Géros, maire Tavini de Paea, a été soutenue par les syndicalistes qui siègent au conseil supérieur. Selon lui, les votants se sont prononcés en sa faveur en raison de ses « 25 ans d’expérience communale » face à un maire moins expérimenté et issu de la fonction publique territoriale. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2020/11/GEROS-01.wav La laïcité en ligne de mire Le premier dossier qu’il aura à traiter est celui d’un avis à donner avant le 9 janvier prochain, sur « l’ordonnance qui vient de nous être imposée par l’État » – un toilettage de l’ordonnance de janvier 2005 portant statut général des fonctionnaires des communes et des groupements de communes de la Polynésie française ainsi que de leurs établissements publics administratifs. Selon Tony Géros, l’homme qui avait accroché un crucifix à l’assemblée de la Polynésie, le projet comporte des points « qui ne correspondent pas à la culture » polynésienne. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2020/11/GEROS-02.wav « À côté de ça, poursuit Tony Géros, il y a de nouvelles perspectives qui sont données au personnel, c’est de faire un peu de la délation, des ‘lanceurs d’alerte’, donc ma question c’est où se trouve la limite entre l’obligation de réserve et cette autorisation de lancer des alertes sur les comportements des élus ou de quiconque. » Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)