ACTUS LOCALES

Top départ pour « Miss et Mister Université de Tahiti »

Les candidats posent autour de Abel Hauata, qui a remporté la précédente édition. ©CP/Radio1

Dix candidats se présentent à la troisième édition du concours de beauté (mais pas que) de l’université, dont la finale se tiendra en février prochain.

Le comité organisateur a présenté ce samedi les dix candidats du concours qui se tiendra en février prochain. Sous l’appellation « Miss et Mister Université de Tahiti », cette troisième édition ne comporte pas de candidate transgenre comme Abel Hauata qui avait remporté le titre l’an dernier. « On n’a pas eu la chance cette année d’avoir une candidate similaire », qui a beaucoup contribué à changer le regard de la communauté étudiante sur les personnes transgenre. Elle a donc été une inspiration pour le thème 2023, « la force de la jeunesse », dit le président du comité organisatur Rai Tautu.

Dix étudiants de l’UPF sont sur les rangs pour décrocher les titres de Miss et Mister Université de Tahiti. Le plus grand frein, dit l’organisateur, est l’appréhension des candidats potentiels face au « regard des gens ». Mais après un mois de « master classes » – photogénie, média training entre autres – les dix candidats affichent déjà une certaine assurance.

Mahana Soviller, 18 ans, est la candidate n°3. Elle est étudiante de première année en arts et lettres. Et elle ne pense pas qu’un concours de Miss soit désuet ou hors de propos dans un lieu dédié au savoir : « Oui c’est une élection de beauté, mais c’est plus que ça. »

Veatoa Fougerousse est le candidat n°4. Il a 20 ans et est en licence pro. Il tente l’aventure « pour me connaître un peu plus », dit-il, et admet qu’il a été surpris par le travail exigeant de la préparation.

Le système de votes

Comme l’an dernier, deux systèmes de votes vont se succéder. Pour départager les candidats et arriver au « Top 3 », les épreuves – photogénie, culture générale, etc… – représenteront 50% de la note. Le comité pèsera pour 30%, et le jury pour 20%. Ensuite, le soir de l’élection, le vote du public organisé sur Facebook comptera pour la moitié de la note finale, et le jury pour l’autre moitié. Jusqu’ici il fallait se déplacer à l’UPF pour se procurer des billets pour la soirée, mais cette année ils seront en vente chez tous les partenaires de l’élection. Reste à décider de la date et du lieu exact de la soirée : on sait seulement qu’elle se tiendra vers la fin du mois de février.

Pourquoi un changement de nom ?

Même à l’université, l’élection n’échappe pas au crêpage de chignon. Dans un scénario digne de l’époque de Geneviève de Fontenay, un membre du précédent comité organisateur a tenté de s’imposer comme intermédiaire dans Miss et Mister UPF : « L’an dernier nous n’avons pas eu la jugeote de protéger ce nom. Un ancien membre du comité l’a fait, et voulait nous le louer cette année pour 200 000 Francs. Vu le peu de moyens que nous avons, nous avons décidé de changer le nom. » Le détenteur de l’appellation originelle a donc en théorie toute latitude pour organiser une élection concurrente. « Va savoir si c’est possible ! répond Rai Tautu, à la tête de l’organisation depuis trois ans. Je ne vais pas mentir, c’est déjà dur de trouver 10 candidats. Libre à lui de tenter de l’organiser. »

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