ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT Tortues retrouvées mortes ou mutilées : la Diren dénonce une « tendance au massacre » Charlie Réné 2021-07-12 12 Juil 2021 Charlie Réné Tortue victime de braconnage en Polynésie © DR Les autorités constatent que davantage de tortues marines, sont retrouvées « mortellement blessées », avec des traces de flèches, dépecées, ou mortes sur les plages ou dans les terres du fenua. Un phénomène pour l’instant difficilement explicable, et sur lequel la direction de l’Environnement a voulu alerter. Les signalements proviennent « de nombreux internautes », des référents du « Réseau local d’échouage » ou les agents des brigades municipales… Depuis le début de l’année, une dizaines de tortues marines ont été retrouvées « mortellement blessées ou mortes, souvent portant des traces de flèche ou complètement dépecées », comme le rapporte la Direction de l’environnement. Le 26 juin dernier, une internaute avait ainsi signalé à la Diren la présence d’une tête de tortue sur le bord de la route à Paopao sur l’île de Moorea. Jerry Biret, porte parole de la Diren explique que des blessures de tortues peuvent intervenir de manière accidentelle, lors d’accrochage avec des bateaux par exemple, mais le constat de ces derniers mois pointe surtout vers une recrudescence d’actes volontaires. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/07/JERRY-1-constat.wav « Ces actes gratuits confirment une tendance actuelle au massacre pur et simple d’espèces protégées, qui n’a plus aucun rapport avec une quelconque culture traditionnelle », dénonce la direction du Pays. « On est tous responsables de nos actes, surtout envers des espèces protégées, migratrices et qui participent à la culture de la Polynésie française et du Pacifique », reprend Jerry Biret. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/07/JERRY-2-recrudescence.wav Si par principe toutes les espèces de tortues marines sont strictement protégées en Polynésie française, la Diren constate malheureusement que la plupart des animaux mutilés sont de plus en plus jeunes, et ce, sans distinction d’espèce ni de sexe. Pour information, les braconniers des espèces protégées par le code de l’environnement sont passibles d’une amende pénale pouvant aller jusqu’à 17 800 000 F, avec la possibilité de se voir saisir tout le matériel ayant servi à commettre l’infraction. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)