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Toujours pas d’accord entre le Pays et l’intersyndicale

Les quatre centrales syndicales CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima et Otahi, la Cosac et la FSEP ont rencontré Edouard Fritch et son gouvernement à 14 heures vendredi après-midi à la présidence pour évoquer les 10 points du préavis de grève générale signé mardi.

Après quelques heures de discussions et à la demande des syndicats, le gouvernement a proposé un protocole d’accord pour « servir de base aux négociations ». Dans cet accord présenté vers 18h30, le gouvernement campe sur sa position pour refuser trois des quatre « préalables aux discussions » à 23 milliards de Fcfp des syndicats : La prise en charge du FELP (Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté), du FADES (Fonds pour l’amortissement du déficit social) et du FSR (Fonds spécial des retraites). Selon nos informations, le gouvernement a néanmoins dit « oui » à un des quatre préalable et proposé de prendre en charge l’ACR pour les plus de 15 ans de cotisation (Allocation complément retraite) dont le déficit est estimé à 600 millions de Fcfp. Le gouvernement propose également la mise en place d’un comité de pilotage de la réforme composé des secrétaire généraux des centrales syndicales. Pour le reste, le gouvernement accepte globalement les demandes des syndicats, consent à demander à l’Etat de rembourser à la CPS le coût des maladies radio-induites et accepte toutes propositions des partenaires sociaux pour la mise en place d’une caisse chômage…

Cacophonie syndicale

Suite à cette proposition, les syndicats ont demandé à discuter longuement entre eux à la présidence. Ils ont ensuite quitté la table des négociations vers 21 heures pour donner rendez-vous au gouvernement samedi matin à la présidence pour la poursuite des discussions. Difficile néanmoins de prédire l’issue des négociations. Rompus à l’exercice, les syndicats avaient presque tous un discours différent vendredi après-midi. La CSIP de Cyril Le Gayic estime que les propositions sont bonnes mais qu’elles manquent de garanties écrites. Pour O oe to oe rima, rien de ce qu’avance le gouvernement n’est acceptable. Lucie Tiffenat de Otahi a voulu mettre fin à la rencontre dès que le gouvernement a refusé les « préalables ». Et la CSTP-FO avait au moins autant de positions que de leaders présents avec Patrick Galenon, Mahinui Temarii et Angelo Frébault. Les discussions doivent reprendre à 9 heures samedi matin.

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