Inauguré ce matin au parc expo de Mamao, le Salon du tourisme durera jusqu’à dimanche. Dans les discours d’ouverture, les autorités ont mis en avant la bonne santé retrouvée du secteur, dans lequel beaucoup d’hébergements affichent complets. Qu’importe, pour les organisateurs du salon, s’il faut aller un peu plus loin pour trouver de la place : des prestataires aux hébergements, en passant bien sûr par Air Tahiti, « les promos sont au rendez-vous ».
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Après la Foire agricole lancée hier c’est le grand rendez-vous du weekend. 200 exposants sont rassemblés au parc expo de Mamao pour le Salon du tourisme, qui a été inauguré ce matin. En l’absence d’Édouard Fritch, qui a gardé le portefeuille du Tourisme lors du dernier remaniement, c’est le vice-président Jean-Christophe Bouissou, entouré de l’administrateur des îles du Vent Guy Fitzer, ou encore du sénateur Teva Rohfritsch, qui a ouvert cette 29e édition. « C’est vraiment l’édition de la reprise. En février, on l’avait réouvert, mais on avait des conditions sanitaires encore compliqué mais on espère avoit tourné la page définitivement », explique le directeur de Tahiti Tourisme Jean-Marc Mocellin. La page du Covid, beaucoup de professionnels du tourisme l’ont effectivement déjà tournée. Pour preuve : seules une soixantaine de pensions ont fait le déplacement sur la centaine habituellement représentées, pour cause de manque de disponibilité dans les prochains mois, et ce malgré l’extension jusqu’à la fin mars des « promo salons ». Qu’importe, reprend le directeur : Air Tahiti joue bien le jeu des billets à tarifs réduits, et, si les Raromatai sont bien remplies, les Polynésiens gardent « beaucoup de choix » de destinations. Notamment les Tuamotu-Gambier, à l’honneur de cette édition.
Dans les discours, pas question de parler des hôtels fermés ou les débats sur le développement touristique qui se multiplient. On met en avant les investissements réalisés ces dernières années dans le secteur, et les évolutions à venir. Car le « tourisme est à un tournant » répètent les autorités, et pour l’accompagner, le Pays a lancé depuis déjà de longs mois la préparation d’une nouvelle feuille de route stratégique. Fāri’ira’a Manihini, qui doit fixer le cap pour la période 2022 – 2027 a été élaboré « en concertation avec tous les professionnels du secteur » et doit être votée par les élus avant la fin de l’année. Pas de calendrier précis, mais des grandes lignes, déjà sur la table depuis 2020 : un « tourisme plus inclusif et durable ».