INTERNATIONAL Trafic d’armes : 45 personnes interpellées Laurent Bitouzet 2013-12-02 02 Déc 2013 Laurent Bitouzet Une saisie d'armes (photo d'illustration). © Max PPP Une saisie d’armes (photo d’illustration). © Max PPP COUP DE FILET – Elles ont été interpellées lundi dans le cadre d’une enquête sur un vaste trafic d’armes international entre la France et les Balkans. Vaste coup de filet dans le milieu du grand banditisme lundi. Quarante-cinq personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête sur un important trafic d’armes international. Ce trafic portait sur plusieurs centaines d’armes de guerre, de munitions et de pièces détachées, en provenance des Balkans et de Slovaquie, depuis 2009. Près de 300 gendarmes ont été mobilisés pour cette opération qui s’est déroulée en région parisienne, en région Rhône-Alpes et Provence-Côte-d’azur et en outre-mer. >> A lire – Où en est le trafic d’armes ? Une simple perquisition à l’origine de l’enquête. Les investigations ont débuté en février 2012, à la suite d’une simple perquisition pour recel de vol chez un homme résidant en Haute-Marne. Là-bas, les gendarmes découvrent une vingtaine d’armes de poing et d’épaule, dont des armes de guerre et des milliers de munitions. Rapidement, les premières investigations orientent les gendarmes sur une filière slovaque. Deux filières de trafic d’armes dans les Balkans. En raison du volet international de l’affaire et de la sensibilité du dossier, la Juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs) de Nancy est saisie et l’enquête est confiée à la Section de recherches de Reims en co-saisine avec le groupement de gendarmerie de Haute-Marne. Une cellule nationale d’enquête « ARMES 52 », basée à Reims, est constituée. Lors de leur enquête, les gendarmes identifient des hommes qui achètent des armes et des pièces d’armement auprès de la même filière. Les enquêteurs mettent ainsi au jour une seconde filière originaire des pays balkaniques. © MaxPPP Porosité entre les amateurs d’armes et le grand banditisme. Plusieurs centaines d’armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées, ont ainsi transité par ces réseaux depuis 2009. « Les malfaiteurs utilisaient Internet et les sites fréquentés habituellement par les collectionneurs pour acheter des armes longues, des pistolets ou des kalachnikov illicites », expliquent les gendarmes dans un communiqué. Parmi les personnes interpellées, figurent ainsi des hommes en relation avec le milieu criminel, manifestant « la porosité entre le milieu des amateurs d’armes et celui du grand banditisme ». Les perquisitions étaient toujours en cours en fin de matinée. 38 personnes ont été placées en garde à vue. ZOOM – Des cités alimentées en armes de guerre DÉCRYPTAGE – Armes : où en est le trafic ? Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)