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Transport en commun : un lapin et une grève qui ne voit pas la fin

Les syndicats grévistes se sont retrouvés seuls, avec les représentants du Pays, à la table des négociation, ce mercredi après-midi à la présidence. La faute à un défaut d’invitation d’après les employeurs. Ils devraient être convoqués, en bonne et due forme, par la Direction du Travail vendredi. D’ici là, la grève continue, et devrait perturber, ce jeudi et ce vendredi matin, les services de ramassages scolaires et de transport en commun à Tahiti et Moorea. 

Lire aussi : Les chauffeurs de bus maintiennent la grève mais visent un accord dès ce mercredi

À Tarahoi mardi soir, les chauffeurs avaient bon espoir d’entamer leur dernier jour de grève ce mercredi. Ils comptaient pour cela sur la réunion de négociation convoquée par la présidence en fin d’après-midi entre les responsables du mouvement et les dirigeants des sociétés visés par le préavis (RTCT, NTCE, TCCO, RTU et Warren Transports). Des discussions qui devaient permettre de mettre en place un calendrier de négociation formel d’une convention sectorielle sous le patronage du Pays.

Sauf qu’autour de la table, des chaises sont restées vides : les représentants de la fédération des syndicats du transport en commun FRSTCP, accompagnés dans ce conflit par le Aro no Porinetia de Mahinui Temarii et la CSIP de Cyril Le Gayic étaient bien là. Les représentants du gouvernement, de l’assemblée et du ministère du travail aussi. Les employeurs, eux, n’ont pas répondu à l’invitation. Ou plutôt ne l’ont pas tous reçu en bonne et due forme, d’après les sociétés.

Les syndicats, qui en ont profité pour dénoncer le manque de bonne volonté de leurs interlocuteurs ces derniers mois dans les discussions sur la sécurité ou les salaires, ont donc demandé une autre convocation pour ce vendredi. D’ici là, la grève continue, et devrait de nouveau perturber les services de ramassages scolaires et de transport en commun à Tahiti et Moorea en cette fin de semaine.

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