ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT Triple mission pour l’Atalante en Polynésie Cédric VALAX 2015-04-08 08 Avr 2015 Cédric VALAX ©Cédric Valax Le navire Atalante de la flotte océanographique de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) est en mission dans nos eaux. Enjeux de sa présence, trois missions distinctes pour le compte de l’armée, des scientifiques de l’Ifremer et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). La première des missions de l’Atalante dans nos eaux a consisté en l’immersion d’un « flotteur-profileur » au Sud de Tahiti et pour le compte de l’IRD et de son programme THOT (TaHitian Ocean Time serie). Particularité de cet équipement dérivant au grès des courants, la capacité à plonger à une profondeur programmée d’environ 1000 mètres et de remonter à la surface à intervalles réguliers, plusieurs fois par jour. Dans sa remontée, l’appareil fera l’acquisition de plusieurs données océanographiques transmises en temps réel par satellite. Des données précieuses pour les chercheurs de l’IRD dont fait partie Élodie Martinez. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/Atalante01.mp3″ config= »default » playerid= »160381″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/Elodie-Martinez-IRD.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] La seconde mission que l’Atalante s’apprête à remplir sera effectuée pour le compte du Service hydrographique et océanographique de la Marine nationale. Elle consistera à recueillir des données autour des atolls de Fangataufa, Moruroa et Tureia pour permettre la modélisation du risque tsunami. Une mission qui viendra compléter celle déjà effectuée en 2012 autour de l’archipel des îles Sous-le-vent. Enfin la troisième et dernière mission pour l’Atalante consistera à cartographier la zone sud-est de la Polynésie, dans le prolongement de l’archipel des Gambier. La campagne Polyplac2, c’est son nom, viendra compléter celle effectuée au large des Marquises en 2012 avec le même objectif : étudier la possibilité d’extension du plateau continental et, in fine, de la Zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie. Une zone qui à elle seule représente 43% de la ZEE française avec ses 4,8 millions de km². Les enjeux économiques sont importants, même si les règles qui régissent une extension sont différentes de celles qui régissent notre actuelle ZEE, comme nous le précise Benoît Beliaeff, directeur du centre Ifremer du Pacifique. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/Atalante02.mp3″ config= »default » playerid= »160382″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/Benoit-Beliaeff-IFREMER.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Cette possible extension ne donnera donc pas de droits souverains pour l’exploitation halieutique. En ce qui concerne les ressources issues de l’exploitation du sol et du sous-sol, il faudra également passer par l’Autorité internationale des fonds marins qui gère les ressources minérales. Représentation graphique des zones maritimes Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)