Les fédérations de boxe, de rugby et de taekwondo vont être convoquées le 30 juillet devant le conseil d’administration du Comité olympique de la Polynésie française. Le CA du COPF envisage de les exclure à l’issue de ces entretiens.
Le conseil d’administration du Comité olympique de la Polynésie française (COPF) a décidé mardi soir de convoquer les fédérations de taekwondo (FTTDA), de rugby (FTR) et de boxe (FPB), pour des entretiens prévus le 30 juillet. Motif de ces convocations envoyées mercredi matin par courrier : « Ces trois fédérations ne respectent pas l’article 3 des statuts du COPF », selon le président du comité olympique, Louis Provost, joint par Radio 1.
L’article 3 des statuts sur la « composition » du COPF stipule que, concernant les disciplines olympiques, seules les fédérations titulaires d’une délégation de service public (et d’une affiliation à la fédération internationale reconnue par le CIO) peuvent être membres du COPF. Aujourd’hui, aucune de ces trois fédérations ne possède une délégation de service public.
L’article 4 des statuts prévoit que le conseil d’administration peut prononcer la « radiation » d’un membre du COPF « après convocation de l’intéressé ». Si elles sont bien exclues à la suite de ces entretiens, les trois fédérations concernées pourront faire appel de la décision du conseil d’administration devant l’assemblée générale ordinaire du Comité olympique de la Polynésie française en fin d’année 2018.
Ultimatum du Conseil des Jeux du Pacifique
Deux derniers sujets ont été discutés en conseil d’administration mardi soir. D’une part la convocation d’une assemblée générale extraordinaire avant le 31 août 2018 pour adopter les nouveaux statuts types exigés par le Pays. Aucune date n’a été fixée mais « on n’aura pas le choix », confirme Louis Provost.
Par ailleurs, les administrateurs du COPF ont pris connaissance mardi soir d’un courrier du Conseil des Jeux du Pacifique leur fixant un ultimatum. « Ils nous donnent jusqu’à la fin de l’année pour réunifier les fédérations, c’est de l‘ingérence contraire aux règlements olympiques internationaux », s’énerve encore Louis Provost. Le COPF reste donc pour l’heure suspendu du Conseil des Jeux du Pacifique, à un an des Jeux d’Apia aux Samoa.