La Polynésie française est l’une des régions de France où le ratio entre la population et le nombre de décès dus aux violences conjugales est le plus important. A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Pays a décidé cette année de prendre ce problème à bras le corps.
La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes sera célébrée 25 novembre prochain. Une journée mise en place par l’Organisation des Nations Unies en 1999. Le fenua est la région de la République où le ratio entre le nombre de décès dus aux violences conjugales et la population est le plus important. A l’occasion de la journée du 25 novembre, des élèves de première année de Bac pro communication visuelle et pluri-média du Lycée Saint Joseph ont d’ailleurs, à leur façon, voulu sensibiliser la population à toutes formes de violences au travers de quatre spots de prévention. Manatahi a Teraimateata a Tino a Teihotaata s’est pour sa part inspiré de faits réels. Et pour lui, il n’y a pas de secret, la communication et l’échange doivent être présents dans un couple.
L’an dernier, le Pays s’est beaucoup intéressé « aux victimes » a déclaré la ministre de la Condition Féminine, Téa Frogier. Cette année la ministre annonce vouloir aussi s’occuper des auteurs des ces violences our éviter qu’il y ait de « la récidive mais aussi pour commencer à anticiper et à prévenir avant de devenir auteur ». Pour Téa Frogier, il n’y a aucun doute : « c’est un ensemble il faut qu’on joue sur cette dualité auteur victime » pour que les comportements changent.
Le gouvernement a également rappelé qu’au fenua le dépôt de plainte était loin d’être systématique, surtout dans les archipels éloignés.