RESSOURCES HUMAINES – L’UMP a acté une quinzaine de départs, dont trois licenciements pour « faute grave » parmi des proches de Jean-François Copé.
C’est officiel : le bureau politique de l’UMP a acté mardi soir une quinzaine de départs, dont celui de Jérôme Lavrilleux et trois procédures de « licenciement pour faute grave » pour des proches de Jean-François Copé.
Trois cadres déjà suspendus en juin. Il s’agit d’Eric Césari, Fabienne Liadzé et Pierre Chassat, qui, de même que Jérôme Lavrilleux, avaient la possibilité de signer les factures. Ces trois cadres avaient déjà été suspendus mi-juin après le départ de Jean-François Copé après l’affaire Bygmalion.
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Lavrilleux voulait démissionner. Quant à Jérôme Lavrilleux, l’ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l’UMP et directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, fait partie des départs. Le 13 juin dernier, dans une lettre adressée à Luc Chatel, Jérôme Lavrilleux avait informé le futur secrétaire général de l’UMP de sa décision de démissionner de ses fonctions de directeur de cabinet à compter du 15 juin et demandé que soit mis « fin au contrat de travail » le liant à l’UMP. Concernant la procédure d’exclusion de l’UMP engagée à son encontre, « cela suit son cours », a-t-on indiqué mercredi dans l’entourage de la direction provisoire de l’UMP.
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Au cours de ce bureau politique, des économies pour un montant de 1,7 million d’euros ont été détaillées.
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