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Trophées du sport : Tearere Tetua, candidate n°5

Tearere Tetua est originaire de Raiatea. C’est en suivant son père et son frère à l’entraînement qu’elle débute le rugby. Elle quitte son île à quinze ans pour suivre une scolarité en sport-études en métropole et intégrer le club de Blagnac où elle évolue jusqu’à ce jour. Grâce à un gabarit robuste, elle occupe le poste d’avant. Après un titre de championne de France avec Blagnac en 2018, elle fait plusieurs matchs cette année avec le Top 16, le plus haut national niveau féminin. Elle participe également à un stage avec l’équipe de France et fait partie du pôle France qui regroupe les 25 meilleures joueuses françaises. Ce qu’elle aime dans le rugby ? Le fait que ce soit « un sport de contact qui lui permet de se défouler » et aussi que ce soit « un sport d’équipe où la solidarité est primordiale ».

Née le 27 mai 2001 à Raiatea

Origines : Originaire de Raiatea, mes deux parents viennent de là-bas

Situation familiale : Célibataire

Un héros de ton enfance ?  Mon grand-père

Si tu étais un animal ? Un lion, pour sa force

Une valeur morale ? Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte

Ton activité professionnelle ? Je suis étudiante en BTS électrotechnique à Toulouse

Tes sponsors ? Les sponsors de mon club de Blagnac

Les meilleurs résultats de ton palmarès 2020 ?

J’ai fait plusieurs matches avec le Top 16 avec mon club de Blagnac, c’est le plus haut niveau du rugby féminin national.

J’ai été sélectionnée pour un stage avec l’équipe de France U20.

Je fais partie du pôle France féminin qui représente le top 25 national.

 

Tes débuts sportifs, une anecdote, un souvenir ?

« J’ai débuté à Raiatea. Après l’école, j’accompagnais mon père à ses entraînements. Je jouais sur le côté, toute seule. Je suis passé au stade supérieur lorsque j’ai commencé à accompagner mon frère à ses entraînements. Il n’y avait que des garçons qui avaient trois ans de plus que moi. Depuis, je n’ai plus arrêté. A l’âge de quinze ans, je suis partie pour la métropole en sport-études au pôle espoir de Toulouse. Mon meilleur souvenir a été le titre de championne de France avec mon club en 2018. »

Qu’est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l’avoir choisi ?

« J’ai du mal à l’expliquer. J’aime sans doute ce côté combat et le fait que c’est un sport d’équipe. J’aime le contact, la mêlée. Et puis faire du sport, ça défoule ! Surtout au rugby, on dépense beaucoup d’énergie. Avec les chocs et tout le reste, on sort de là complètement décompressée ! Je n’ai pas vraiment choisi cette voie, elle est venue à moi à travers la famille mais aujourd’hui, mon parcours m’apparaît comme une évidence. »

Décris ton entrainement, ton coaching, ta nutrition ?

« L’entraîneur donne le programme puis on débute l’échauffement collectif avec les trois-quarts. Dès que c’est fini, on fait des petits ateliers et ensuite on se regroupe avec les avants et on fait des mêlées et des touches. Dès que c’est fini, on se rassemble pour faire de nouveau du collectif pendant trente minutes. En plus des entraînements en club, j’ai d’autres séances d’entrainement avec le pôle France. »

Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil ?

« Malgré les difficultés de la vie, il ne faut rien lâcher car un jour on aura la satisfaction de se dire qu’on a réussi. Je suis la preuve que même si on vient d’une île éloignée, on peut se retrouver avec le plus haut niveau national. Il faut y croire et savoir saisir les opportunités qui se présentent. Il faut aussi prendre soin de soin de soi et aller de l’avant malgré les difficultés de toutes sortes. Même si l’éloignement n’est pas facile tous les jours, je n’oublie pas la famille et la Polynésie qui restent chères à mon cœur. »

Les votes sont ouverts sur la page Facebook de l’évènement et par SMS (envoyez TDS suivi du numéro du candidat au 7030). La cérémonie de remise des prix, elle, aura lieu le 28 janvier en direct sur la page Facebook des trophées. Rendez-vous mercredi sur Radio1 pour découvrir la candidate n°6!
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