L’association hippique organise le Grand Prix Ford ce dimanche, deuxième occasion pour les curieux et passionnés d’assister aux fameuses courses en pareo du Heiva. Cinq épreuves sont prévues au total, avec des animations dès 11 heures à l’hippodrome de Pirae.
Après le record de participation observé sur les premières courses en pareo de la saison, le 1er juillet, l’association hippique remet ça, ce dimanche 14 juillet. Un jour de fête nationale et de célébration culturelle pour les amateurs de montée à cru, et surtout une occasion d’observer des chevaux des îles, notamment venus de Rurutu, Raiatea ou Moorea. « C’est vraiment une spécificité du Heiva et de la Polynésie, ma course préférée, notamment pour la sensation de liberté », sourit Louise Morot, jockey lauréate de ces épreuves il y a deux semaines, et venue présenter l’évènement dans notre studio.
Cinq épreuves sont prévues : la course en pareo pour les novices, la course de trotteurs, la course en pareo pour les confirmés, les courses de galopeurs A et B (des chevaux importés de Nouvelle-Zélande ou nés localement de parents importés), et une nouvelle course de trotteurs. Les parieurs et autres passionnés ont rendez-vous dès 11 heures au domaine Labbé. « On reste dans l’amateurisme, donc c’est d’avantage pour le fun que pour la gagne… mais on a tous très envie d’arriver premier, la compétition est là malgré tout. C’est une manière de montrer où en est ton cheval, de voir si ton entrainement a porté ses fruits et ce qu’il faut réajuster… ».
« Créer un premier lien »
Comme son nom l’indique, ce grand prix est sponsorisé par la marque Ford, « avec de petites surprises et des lots à gagner », précise la jockey.Toute la gamme de véhicules sera exposée et un tirage au sort sera effectué pour gagner un mini Ranger Monster Truck. En plus de la buvette et du stand de paris, les amateurs pourront retrouver les balades à poney pour les plus petits, et une animation musicale assurée par le groupe Team Lovers. « On cherche à créer un premier lien entre les enfants, les poneys, le club hippique.. c’est aussi l’occasion de rencontrer l’association et de voir les chevaux de manière très accessible », souligne Louise Morot.