© Cédric Valax

Le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, a confirmé lundi matin qu’il porterait plainte « contre l’intersyndicale » après les dégradations commises jeudi dernier à Tarahoi lors de l’envahissement de l’hémicycle par les grévistes.

L’assemblée de la Polynésie française a repris ses travaux lundi matin à Tarahoi, quatre jours après la suspension de séance causée par l’envahissement de l’hémicycle par des manifestants. En préalable de cette journée, le président de l’institution, Marcel Tuihani, a confirmé sa décision de déposer une plainte au pénal à la suite des dégradations commises à l’assemblée : principalement une porte enfoncée et une barrière cassée. « Je ne peux pas ne pas le faire », a expliqué lundi Marcel Tuihani.

Sur le déroulé des évènements, Marcel Tuihani dit « assumer » d’avoir fait fermer les portes de l’hémicycle à clé avant l’envahissement « parce qu’il n’y avait plus de place à l’intérieur ». En revanche, il affirme qu’il « ne comprend pas » pourquoi la majorité Tapura a décidé de reporter l’examen du projet de réforme des retraites à la fin de la journée. « Il appartenait à la majorité de prendre en considération le contexte dans lequel nous nous trouvions », estime Marcel Tuihani.