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Tupahiroa, le retour gagnant à Rangiroa

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Tupahiroa Farearii a fait le chemin inverse de nombreux habitants des îles éloignées. Une fois son bac électrotechnique décroché à Tahiti, il a dû regagner son atoll de Rangiroa pour enfin trouver sa voie et un emploi dans le tourisme. Aujourd’hui, le jeune homme ne regrette pas ses choix et affirme qu’il y a aussi de l’activité dans les îles en dehors de Tahiti.

Alors que de nombreux habitants des îles éloignées rejoignent Tahiti dans l’espoir de trouver un emploi, Tupahiroa Farearii a fait le chemin inverse pour le même résultat. Natif de Rangiroa, le jeune homme aujourd’hui âgé de 22 ans a passé toutes ses études secondaires à Tahiti et décroché un bac électrotechnique loin de son atoll. Mais après plusieurs mois de recherche d’emploi infructueuse, il a finalement décidé de rentrer à Rangiroa.

Sur place, le jeune homme a découvert un peu par hasard le tourisme. Un organisateur d’excursions originaire des Tuamotu, Léon Révaut, l’a pris sous son aile et l’a finalement embauché pour l’assister au quotidien. Après plus de deux ans de travail, Tupahiroa affirme qu’il « s’éclate toujours autant » dans ce qu’il fait.

L’excursion dure toute la journée et le départ se fait du quai de Ohotu du côté de la passe de Tiputa. Il faut compter une heure de bateau pour arriver au motu Faama ou le motu aux récifs où ces derniers atteignent parfois de deux mètres de hauteur, et où l’eau du lagon est cristalline. L’occasion pour les touristes de faire du snorkeling, entendez par là, l’exploration ou une randonnée aquatique dans le jardin de corail de Rangiroa. Et si le temps le permet, les touristes peuvent même faire un tour dans un jacuzzi naturel ou à défaut se baigner dans les différents bassins qu’offrent le motu aux récifs. Puis direction le motu paati, où Léon, le patron de Tupahiroa Farearii, prépare le repas de midi.

Au-delà de son objectif d’avoir trouvé une activité professionnelle, le jeune pa’umotu est surtout très satisfait d’être rentré sur son atoll, notamment dit-il pour « garder sa culture ». Tupahiroa Farearii l’affirme, il y a du travail dans les îles éloignées. Il porte aujourd’hui un regard assez critique sur le mythe de la facilité de l’exode vers la zone urbaine de Tahiti, qui se fait selon lui au détriment de la culture polynésienne.

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