ACTUS LOCALESPOLITIQUE Uber Files : Macron « assume à fond » son action, « je le referais demain et après-demain » Europe1 2022-07-12 12 Juil 2022 Europe1 Accusé par plusieurs médias de liens avec la société américaine de VTC Uber, Emmanuel Macron a réagi ce mardi après-midi pour la première fois. Le Président « assume à fond » son action. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il également déclaré. Emmanuel Macron aurait aidé le géant américain Uber à s’implanter en France, lorsqu’il était ministre de l’Économie, selon une enquête reposant sur des documents interne d’Uber. Emmanuel Macron a affirmé mardi, en marge d’un déplacement dans l’Isère, « assumer à fond » son action contestée auprès d’Uber lorsqu’il était ministre de l’Économie, soulignant avoir agi à l’époque « pour créer des milliers d’emplois ». « Moi je suis extrêmement fier (…), il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a renchéri le chef de l’État. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il insisté après une visite du site de l’entreprise STMicroelectronics. « Je suis hyper fier de cela » Dans ce cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Les oppositions ont continué mardi d’accuser le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie de François Hollande. « On introduit une espèce d’ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d’entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l’assume à fond et en vous regardant ! J’ai vu des chefs d’entreprise, l’horreur ! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J’en suis fier ! S’ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela », a plaidé Emmanuel Macron. « Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre », a insisté le chef de l’État en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac. En partenariat avec Europe 1. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)