Accusé par plusieurs médias de liens avec la société américaine de VTC Uber, Emmanuel Macron a réagi ce mardi après-midi pour la première fois. Le Président « assume à fond » son action. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il également déclaré. Emmanuel Macron aurait aidé le géant américain Uber à s’implanter en France, lorsqu’il était ministre de l’Économie, selon une enquête reposant sur des documents interne d’Uber.
Emmanuel Macron a affirmé mardi, en marge d’un déplacement dans l’Isère, « assumer à fond » son action contestée auprès d’Uber lorsqu’il était ministre de l’Économie, soulignant avoir agi à l’époque « pour créer des milliers d’emplois ». « Moi je suis extrêmement fier (…), il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a renchéri le chef de l’État. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il insisté après une visite du site de l’entreprise STMicroelectronics.
« Je suis hyper fier de cela »
Dans ce cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Les oppositions ont continué mardi d’accuser le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie de François Hollande.
« On introduit une espèce d’ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d’entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l’assume à fond et en vous regardant ! J’ai vu des chefs d’entreprise, l’horreur ! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J’en suis fier ! S’ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela », a plaidé Emmanuel Macron.
« Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre », a insisté le chef de l’État en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac.
En partenariat avec Europe 1.