Un confiseur bulgare compte lancer en France son « Deo Perfume Candy » qui neutralise les odeurs corporelles et les remplace par un délicat parfum de rose.
Prendre un bonbon… en guise de déodorant. C’est l’idée d’un confiseur bulgare, dont l’innovation s’est lancée à la conquête du monde. Ce « Deo Perfume Candy » neutraliserait les odeurs corporelles et les remplacerait par un délicat parfum de rose. Et ce, pendant une durée allant jusqu’à six heures. Le poids du consommateur et le nombre de bonbons avalés influent évidemment sur l’efficacité du produit.
L’huile de rose éliminée par le corps. Le fabricant s’est inspiré des travaux de scientifiques japonais. Ces derniers ont démontré que le géraniol, l’un des composants de l’huile de rose, n’était pas éliminé lors de la digestion. Il est en effet directement secrété par la peau. A titre de comparaison, le géraniol, a le même effet que l’ail, à la différence que l’odeur qu’il donne à la peau est jugée plaisante.
Le fait de sentir des odeurs secrétées par la peau « dépend de la concentration de ces odeurs, et aussi de la présence d’autres odeurs, telles que la transpiration par exemple », explique le professeur de biotechnologies Tim Jacob, de l’université de Cardiff au Pays de Galles.
Deo. The Bulgarian candy that makes you sweat roses. http://t.co/jk7IOb3ATp pic.twitter.com/YwAQ70a1By
— DudeIWantThat.com (@DudeIWantThat) 23 Mai 2014
Un concept développé au Japon. L’idée n’est pas neuve, elle a été développée au Japon, où un chewing-gum a été lancé sur ce même principe. Mais face au succès relatif du produit, sa commercialisation a été interrompue. La société bulgare Alpi est donc la seule à l’exploiter.
La petite usine d’Asenovgrad a commencé en 2011 à produire ses premiers bonbons parfumés à l’huile de rose, essence dont la Bulgarie est grande productrice. Lors de son lancement, le Deo Perfume Candy a d’ailleurs été primé dans un salon d’inventeurs à Genève.
Vers une exportation du bonbon en France. La société, qui a depuis décliné sa production en plusieurs variantes, avec notamment des bonbons mous ou sans sucre, veut désormais s’imposer à l’export, indique Ventsislav Peychev, le fabriquant de ce bonbon. Un bonbon parfumé à l’huile essentielle de lavande a également été développé en vue d’attirer la clientèle masculine.
Il est ainsi sur le point d’entrer sur le marché français, après avoir été déjà distribué aux Etats-Unis et dans d’autres pays européens. En octobre dernier, le bonbon a d’ailleurs été primé au Mondial de l’alimentation, à Paris.
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