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Un comité de déontologie à l’assemblée

© Cédric Valax

Le président du groupe Tavini huiraatira Antony Géros propose la mise en place, à l’instar du Sénat et de l’Assemblée nationale, d’un comité de déontologie. Il demande également la révision à la hausse des dotations financières des groupes politiques à Taraho’i. Une position partagée par les tous les groupes politiques.    

En avril dernier, les présidents des groupes politiques à l’assemblée de Polynésie se sont rendus en mission à Paris avec le président de l’institution. Ils ont eu plusieurs réunions avec des élus du Sénat mais aussi avec leurs homologues de l’assemblée nationale. Il a été question notamment du rôle, des pouvoirs et des moyens des groupes politiques, ou encore de l’organisation administrative et du fonctionnement de ces institutions, dont le comité de déontologie.

La mise en place d’un comité de déontologie

Jeudi en 3ème séance de la session administrative à l’assemblée de la Polynésie, le président du groupe Tavini huiraatira Antony Géros a évoqué, lors de  l’étude du rapport de la CTC, la mise en place d’un comité de déontologie comme il en existe au Sénat. Il estime que les élus du fenua sont constamment confrontés « aux délits formels ». Antony Géros affirme que ce comité de déontologie va agir comme un « comité d’éthique » et devrait être composé d’élus et surtout d’experts dans le domaine du droit et des finances publiques.

La présidente du Tapura Tepuarauri Teriitahi considère que ce comité de déontologie est « très bien ». Les élus à l’assemblée seront mieux guidés dans leur choix de dépenses, pense-t-elle.

Du côté du Tahoeraa huiraatira, Teura Iriti est du même avis.  Elle affirme que ce comité de déontologie pourrait « mieux accompagner les élus et les aider à faire leur travail dans les meilleures conditions ».

L’augmentation de la dotation des groupes politiques   

Antony Géros a aussi demandé que les dotations financières allouées aux groupes politiques à l’assemblée soient revues à la hausse.

Une proposition à laquelle adhère totalement la présidente du groupe Tapura huiraatira Tepuarauri Teriitahi.

La présidente du groupe Tahoeraa huiraatira Teura Iriti affirme que, comme au Sénat et à l’Assemblée nationale, la réévaluation de la dotation allouée aux groupes politiques pourrait aider ces derniers dans leur travail législatif.

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1 Commentaire

  1. maraamu
    18 mai 2019 à 10h45 — Répondre

    Il demande des moyens et vont sûrement les obtenir. Mais pour les dotations financières allouées aux groupes politique je ne vois pas pourquoi il faudrait les augmenter, ni même la leur accorder. Ah oui, c’est pour imiter ce qui se fait en France.
    Ce n’est pas seulement un comité d’éthique qu’il faudrait mettre en place. Il faudrait mettre dans la loi statutaire un RIC et le droit de démettre un représentant par ce biais.
    D’ailleurs comment seront nommés ceux qui siégeront dans ce comité de déontologie/éthique? Quels seront leurs droits et devoirs? A qui doivent-ils rendre des comptes?
    Il y aurait aussi des choses à améliorer pour la chambre territoriale des comptes (CTC) et lui donner le pouvoir de saisir la justice. Mais on devrait également tenir pour responsable l’agent de l’état qui autorise les dépenses des élus et qui se doit de faire les vérifications d’usage avant de permettre le déblocage des fonds. L’exemple des contrats cabinets, des radios politiques,…

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