©Pascal Bastianaggi

Tout ce que la Polynésie compte comme têtes pensantes était réuni à l’université de Polynésie française jeudi matin pour la signature de l’accord cadre pour la création du « consortium de recherche » baptisé Resipol. L’objectif étant de mutualiser les moyens et la matière grise de la communauté scientifique de Polynésie française, pour devenir une tête pont de la recherche dans le Pacifique.

L’université de la Polynésie française(UPF), l’université de Californie-Berkeley, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Ifremer, l’Institut Louis Mallardé et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), pour ne citer qu’eux, étaient tous réunis jeudi matin sur le campus de Outumaoro. Objectif, signer l’accord cadre pour la création du consortium de recherche « Resipol » : Recherche Enseignement Supérieur Innovation pour la Polynésie.

Cet accord cadre vise à mutualiser les moyens et la matière grise de tous les organismes de recherche et d’innovation du fenua, pour placer la Polynésie française et la France en tête sur l’échiquier de la recherche dans le Pacifique. Pour le président de l’UPF, Patrick Capolsini, Resipol est l’aboutissement d’une démarche constructive et structurante pour la recherche en Polynésie.

Outre une mutualisation des moyens, c’est aussi une mutualisation des cerveaux qui va permettre à la recherche en Polynésie de s’offrir une visibilité à l’international.

Pour le directeur de l’antenne de l’université de Californie-Berkeley, basée à Moorea, Neil Davies, Resipol est un grand pas en avant dans le partage des données sur la Polynésie française. Notamment avec la création du Groupement d’intérêt scientifique PolyREN (Polynesian Research and Education Network) qui faisait aussi l’objet, ce jeudi, d’une convention entre les différents partenaires. Cette convention permettra l’accès mutualisé au haut débit afin de faciliter les échanges entre scientifiques.