ACTUS LOCALESSANTÉ Un cyclotron pour traiter plus de cancers en Polynésie ? Antoine Samoyeau 2015-10-30 30 Oct 2015 Antoine Samoyeau © Présidence Le ministre de la Santé, Patrick Howell, s’est rendu jeudi après-midi à l’Hôpital Saint-Louis à Paris, pour observer le fonctionnement d’un cyclotron. Cette visite fait suite à celle d’un Tep Scan, en mai dernier à l’Institut Gustave Roussy (IGR). « Il s’agit aujourd’hui de mesurer l’opportunité de nous équiper d’un Tep Scan et d’un cyclotron pour traiter davantage de cancers en Polynésie française, et diminuer nos évacuations sanitaires vers la métropole », a indiqué Patrick Howell. « Je suis venu pour pouvoir me rendre compte des coûts mais aussi des besoins en ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner cette technologie », a-t-il précisé. Aux yeux du ministre, il est en effet important d’effectuer en amont, une projection financière, à long terme, sur les coûts d’acquisition et d’entretien d’un tel équipement, et sur la manière d’amortir cet investissement considérable. A son retour à Papeete, Patrick Howell fera un point sur l’ensemble de ces aspects avec le service d’oncologie de l’Hôpital du Taaone. Réflexion globale sur l’ensemble de la zone Pacifique francophone Pour rappel, le Tep Scan permet d’identifier des lésions plus petites que celles détectées par scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM). L’examen, très précis, présente aussi l’avantage de fournir des informations sur l’efficacité thérapeutique du traitement. Cependant, l’acquisition d’un Tep Scan doit être couplée à celle d’un cyclotron. En effet, pour qu’une tumeur soit détectée, le patient doit auparavant se voir administrer un produit radioactif dont les doses ne peuvent être conçues que par cet appareil. Dans l’esprit du ministre, la mise en place de cette technologie à Tahiti doit aussi être conjuguée à une réflexion globale sur le traitement du cancer, dans l’ensemble de la zone sanitaire francophone composée de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna. « Nous devons réfléchir aux possibilités de coopérations qui permettraient à nos territoires de diminuer les coûts liés notamment aux évacuations sanitaires », a insisté Patrick Howell. D’après communiqué. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)