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Un documentaire consacré à Mareva Georges

« Mareva Georges, une Miss au grand cœur » sera diffusé mercredi soir sur Polynésie La 1ère. Ce documentaire est une première dans la vie de Mareva, et emmènera le téléspectateur de Tahiti à Paris et Los Angeles. Un parcours pour « inspirer la jeunesse », car tout autant que la Miss, c’est la femme active et innovante dans le domaine caritatif qui est mise à l’honneur.

C’est la première fois qu’un documentaire de 52 minutes est consacré à Mareva Georges : intitulé Mareva Georges, une Miss au grand cœur, il sera diffusé ce mercredi 19 juin à 19h25 sur Polynésie La 1ère . C’est Sophie Gastrin, à l’origine du projet, qui l’a convaincue de se plier à ce tournage sur trois continents, puisqu’il s’est déroulé à Tahiti, Los Angeles et Paris. « Elle m’a dit que mon parcours pourrait inspirer la jeunesse, et elle a vraiment su instaurer une relation de confiance, je pense que sans cela j’aurais dit non », dit Mareva. Les téléspectateurs verront donc une Mareva « sans chichis, sans fard, sans artifices, sans la vie ‘clinquante’ que je peux sembler avoir à Los Angeles. D’ailleurs je n’ai ni envie ni besoin de faire de la publicité sur ma vie de tous les jours. »

L’engagement caritatif de Mareva Georges ne date pas d’hier. Elle a d’abord créé la Paul and Mareva Marciano Foundation, via laquelle elle distribue régulièrement des produits alimentaires et des vêtements aux foyers polynésiens les plus démunis. Elle s’est ensuite engagée aux côtés de l’association Vahine’orama pour les femmes victimes de violences. C’est aux États-Unis qu’elle a découvert l’association « Safe At home », et qu’elle est devenue membre de son comité de direction. C’est cette association qui a créé le dispositif Margaret’s Place, qui apporte un soutien psychologique aux élèves victimes de violences au sein même de leurs lycées.

Ses projets : quatre nouveaux « Margaret’s Place » dont un à Bora Bora

C’est ainsi que deux espaces « Margaret’s Place » ont vu le jour à Tahiti : le premier au lycée Aorai, le second à Taravao. « Partout dans le monde on est face aux mêmes problèmes sociétaux, la violence intrafamiliale, la violence sexuelle, la violence conjugale, c’est un problème qu’il faut attaquer de front, et par l’éducation ça a beaucoup plus d’impact, dit Mareva Georges, Je pense que quand on touche les élèves au sein de l’éducation, on peut faire pénétrer des messages forts, parce qu’ils sont acteurs du changement », dit Mareva Georges. Philippe Neuffer, responsable de l’enseignement protestant, voudrait ouvrir 4 nouveaux espaces similaires, dont un à Bora Bora. Non sans difficulté, car si la salle et les fonds sont trouvés, il faut aussi trouver la psychologue « qui comprenne comment la société polynésienne fonctionne, donc on est très difficile sur qui on embauche. »

Une ambition qui a un côut : le dispositif Margaret’s Place coûte actuellement 30 millions de Fcfp sur trois ans, explique Mareva, payés à parts égales par la Marciano Foundation et le ministère de l’Éducation : « Donc si on peut avoir des partenaires locaux ce serait avec grand plaisir, mais je n’ai jamais sollicité les personnes sur le territoire parce que je sais qu’ils sont déjà très sollicités. Je n’ai jamais osé demandé des fonds, mais quand je demande des dons en nature, je dois dire qu’ils sont toujours là. »

Mareva ne pouvait malheureusement pas être à Tahiti pour cette première diffusion, mais prévoit de revenir au fenua au mois d’août.

 

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