©Cédric Valax
Le Petit théâtre de la Maison de la culture a fait salle comble jeudi matin. Près de 260 collégiens et lycéens ont assisté à la pièce de Pie Tshibanda « Un fou noir au pays des blancs ». Ce témoignage d’un exilé est un véritable plaidoyer pour le « vivre ensemble », une belle leçon pour la jeunesse appelée à « changer le monde ».
Au fil de ses voyages et après plus de 2 500 représentations dans le monde, Pie Tshibanda est toujours heureux de rencontrer les jeunes des régions qu’il visite. Sa pièce, « un fou noir au Pays des blancs « , est l’histoire de sa vie d’exilé, immigré sans papier dans une Belgique qu’il découvre. Mais plutôt que de rester seul dans son coin, Pie Tshibanda a décidé d’aller à la rencontre de ceux qui le rejetaient. Cette histoire, il la partage bien volontiers avec son public, mais encore plus avec les enfants…
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Des paroles qui font mouche à chaque fois. Fin pédagogue, Pie Tshibanda sait trouver les mots, voir les exemples pour faire passer son message de tolérance.
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« Nous sommes tous l’autre de quelqu’un », aime à expliquer l’auteur avec qui le dialogue s’installe. Un dialogue d’autant plus aisé lorsqu’on parle la même langue, même si les jeunes présents jeudi ne le savaient pas encore…
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Touchés par cette rencontre improbable, les jeunes quittent le théâtre pour retourner à leur vie, mais Pie Tshibanda peut être rassuré, son message a trouvé de nouveaux ambassadeurs.
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« Un fou noir au pays des blancs » sera à nouveau jouée vendredi et samedi soir à 19h30 et dimanche à 17h jusqu’au 5 mars. Les places sont en vente aux Carrefour Punaauia et Arue, Radio 1 Fare Ute et en ligne en suivant ce lien.