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Un guide pour les policiers-twittos

La préfecture de police de Paris a édité un guide de conseils d’utilisation des réseaux sociaux.

L’actu. La préfecture de police (PP) de Paris a rendu public jeudi un guide des bonnes pratiques sur les réseaux sociaux à destination de ses 45.000 agents. Sur Facebook et Twitter, notamment, ils sont invités à faire preuve de prudence.

Les conseils. « Si vous possédez un compte personnel sur les réseaux sociaux, en tant qu’agent de la préfecture de Police, vous devez respecter des règles de conduite », rappelle la préfecture de police. « Confidentialité », « secret professionnel » ou encore « discrétion » sont les mots d’ordre.

Un guide pour les policiers-twittos

« L’agent doit faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits (…) dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions », écrit la préfecture de police. Elle recommande en outre de ne pas « renseigner votre profession », de « détailler le moins possible votre mission » ou encore d’utiliser un pseudonyme.

L’utilisation des adresses professionnelles pour se connecter aux réseaux sociaux est par ailleurs interdite. Et la préfecture conseille de ne pas utiliser « les systèmes de géolocalisation qui permettent de savoir précisément où vous vous trouvez ».

Un peu de pédagogie, rien de plus. Pour Xavier Chastaing, porte-parole de la préfecture de police, « c’est juste de la pédagogie ». « Les agents de la préfecture de police ont tout à fait le droit d’être sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit absolument pas de les fliquer », assure-t-il à Europe1.fr. Selon lui, ces conseils « sont valables à la PP comme dans toutes les entreprises. C’est simplement une séparation de la sphère publique et de la sphère privée ». « Cette initiative nous permet surtout de rappeler que nous sommes aussi sur les réseaux sociaux », conclut-il.

Des policiers sur leurs gardes. Du côté des policiers-twittos, ces conseils sont plutôt bien accueillis. « Je pense que la préfecture de police n’a pas tort de rappeler certaines règles de bon sens. Le devoir de réserve est important même si j’ai bien conscience que je lui tords le cou de temps en temps », confie à Europe1.fr une policière parisienne qui se cache derrière le pseudo de Simone Duchmole. « Je prends évidemment des précautions, sur ma véritable identité bien sûr, sur les anecdotes qu’il m’arrive de raconter », poursuit cette utilisatrice avertie. Néanmoins, « mon entourage professionnel ignore, je crois et j’espère, tout de mes activités sur Twitter ».

Un guide pour les policiers-twittos

« Twitter est un ‘objet’ ludique mais il s’avère aussi intéressant d’un point de vue professionnel en raison des échanges que je peux avoir avec notamment d’autres spécialistes du droit. Et j’espère contribuer, par ma présence, à donner une autre image de mon métier », conclut, optimiste, Simone Duchmole.

Source : Europe 1

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