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Un institut pour lutter contre les désagréments de la ménopause

L’Institut de la ménopause a ouvert ses portes tout récemment, sous la direction du Dr Sandrock qui, après avoir fait naître des milliers d’enfants, se tourne vers les femmes matures qui connaissent les désagréables symptômes associés à la ménopause. Il propose une prise en charge globale pour aider les femmes à vivre sereinement ce nouveau chapitre de leur vie.

Après avoir mis au monde plus de 11 000 bébés, dont 6 000 au fenua, le Dr Jean-René Sandrock se tourne désormais vers une patientèle négligée par les professionnels de santé. Il a ouvert à Mamao « L’Institut de la ménopause » et propose aux femmes une prise en charge globale pour améliorer leur qualité de vie.

« J’ai pensé qu’après toutes ces années passées à aider les mamans pour leurs accouchements, il serait utile de les suivre aussi à la ménopause, parce qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui les écoute et qui est attentif à leurs problèmes », dit le Dr Sandrock.

Le Dr Sandrock veut aussi être un recours pour les femmes victimes de ménopause précoce, un phénomène qui peut être héréditaire mais également lié aux « modes de vie stressants. »

Et pourtant la ménopause n’est pas un moment facile à vivre : ses symptômes touchent 70% des femmes : « D’abord les bouffées de chaleur, puis les irrégularités menstruelles, des saignements intempestifs ou pas de saignements du tout, avec aussi très souvent une prise de poids qui est générée par une attirance plus particulière pour le sucre et par le manque d’exercice aussi. Et puis des difficultés psychologiques ou physiologiques dans leur vie intime. » Mais ce n’est pas une fatalité, dit-il.

L’Institut de la ménopause propose ainsi une prise en charge globale, qui peut comprendre des prescriptions, de la psychothérapie, mais aussi des appareils dernier cri qui s’adressent à celles qui connaissent des difficultés dans leur vie intime. On parle de photobiomodulation, dit-il, « une technologie aux effets antibiotiques, anti-inflammatoires et cicatriciels », ou « de rééducation du plancher pelvien ». Son espoir : que les femmes, qui manquent parfois d’information sur ce qui leur arrive – « les femmes n’en parlent pas, les mères n’avertissent pas leurs filles, il y a toujours une sorte de tabou » – trouveront dans ses nouveaux locaux le soutien et les solutions dont elles ont besoin pour aborder ce nouveau chapitre de leur vie.

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