Le nouveau gouvernement calédonien a été élu jeudi au Congrès à Nouméa au premier tour de scrutin à la proportionnelle. Mais le président sortant, Philippe Germain, n’a pas été réélu président, faute de majorité.
Il n’a fallu qu’un seul tour de scrutin jeudi matin au Congrès de Nouvelle-Calédonie pour élire son 15ème gouvernement. Sans surprise, l’alliance des groupes Calédonie ensemble, Rassemblement-LR, MPC et Tous Calédoniens a décroché cinq sièges (Philippe Germain, Cynthia Ligeard, Hélène Iekawé, Bernard Deladrière et Nicolas Metzdorf), le groupe UC-FLNKS et Nationalistes trois sièges (Gilbert Tyuienon, Jean-Louis d’Anglebermes et Didier Poidyaliwane), le groupe UNI deux sièges (Valentine Eurisouké et Déwé Gorodey) et le groupe Les Républicains calédoniens un siège pour Christopher Gygès.
Sans surprise également, aucune majorité claire n’a permis la réélection du seul candidat à la présidence du gouvernement, Philippe Germain. Seuls les cinq membres de l’alliance Calédonie ensemble, Rassemblement-LR, MPC et Tous Calédoniens ont voté pour le président sortant. Les cinq élus indépendantistes et Christopher Gygès ont voté blanc.
Le nouveau gouvernement n’est donc pas constitué et ne peut se répartir les portefeuilles. L’exécutif sortant va donc se charger d’expédier les affaires courantes. Une situation qu’avait déjà connu la Nouvelle-Calédonie en 2015.
Avec Les Nouvelles calédoniennes