« The Polynesian Kingdom of Atooi » a présenté son gouvernement autoproclamé, avec à sa tête le roi Ali’i Nui Aleka Aipoalani, qui vit à Hawaii. Ses membres comptent parler d’égal à égal avec l’État français pour que ce dernier reconnaisse « la légitimité de ce gouvernement ».
Plus d’une quinzaine de personnes étaient réunies mardi à Mahina dans la vallée de la Tuauru pour annoncer la mise en place du gouvernement souverain Atooi ou « The Polynesian Kingdom of Atooi ». Un des membres présents assure d’ailleurs que leur organisation n’est pas semblable à celle des Pakumotu : « on est très différent, eux c’est une association loi de 1901 sous la tutelle de la France, alors que nous sommes au même niveau que l’État français ». Selon eux, ils travaillent depuis 2016 à la mise en place de ce gouvernement, et assurent avoir rencontré des membres du cabinet du haut-commissaire. Ils précisent que leur gouvernement autoproclamé a à sa tête un roi hawaiien, originaire de Raromata’i, du nom de Ali’i Nui Aleka Aipoalani. Un des membres, Thierry Pouira, affirme que si rien ne va au fenua c’est tout simplement dû « à la Constitution de la République française ».
Même si les membres affirment ne pas être semblables aux Pakumotu, la méthode est similaire. En effet, eux aussi ont mis en place des « marshalls » censés faire respecter les lois de leur gouvernement, notamment pour ce qui est du foncier ou la mise en place de visas.
Les membres de ce « gouvernement » affirment qu’un déplacement est prévu à l’ONU pour « dévoiler tout le mal que la France fait aux Polynésiens ». Ils appellent aussi les Polynésiens à boycotter toutes les élections.