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Un Nouvel An chinois sans festivités, mais avec des projets

©Cédric Valax/Radio1

L’association Si Ni Tong a pris la décision d’annuler les festivités du prochain Nouvel An chinois. L’année du Buffle de métal s’ouvrira le 12 février prochain sans les manifestations habituelles, explique Bruno Tchong Len, qui a succédé à Cynthia Chin Foo la tête de Si Ni Tong en août dernier. Mais les lions devraient pouvoir venir danser dans les entreprises et les commerces, et l’association a plusieurs projets.

« On y a cru jusqu’au bout, mais on a du annuler, pour cette année en tout cas, le Nouvel An chinois », dit Bruno Tchong Len qui préside Si Ni Tong depuis août dernier. Tout au plus, si les choses s’améliorent d’ici au 12 février prochain, l’association envisage-t-elle une cérémonie à huis clos pour ses membres. Mais il sera peut-être possible de maintenir la danse des lions dans les commerces et les entreprises.

Quant à savoir ce que nous réserver l’année du Buffle de métal, Bruno Tchong Len ne veut pas s’avancer : « Non, je préfère garder la surprise, et laisser Richard, le gardien du temple Kanti, dire mieux que moi les subtilités… On va dire que ce sera moins tumultueux que l’année du Rat mais… un dur labeur. »

À 42 ans, Bruno Tchong Len qui a passé 13 ans en métropole pour ses études et le début de sa carrière, est physicien médical au CHPF. Et, depuis la fin du mois d’août dernier, l’un des plus jeunes présidents de Si Ni Tong. Il veut avant tout, dit-il, faire aboutir certains projets.

L’urgence pour Si Ni Tong est de trouver une solution pour les sépultures de la communauté chinoise : le cimetière est saturé, même si de nouveaux enfeux vont être construits et le bas du cimetière va être rénové. L’association est en train d’étudier la possibilité de l’étendre, en faisant l’acquisition de terrains. Il faut également, dit Bruno Tchong Len, « réfléchir au mode de gestion, parce que ce sont des coûts d’entretien très élevés. »

Un futur centre derrière le temple Kanti

Si Ni Tong prévoit également, depuis plusieurs années, de construire derrière le temple Kanti un bâtiment polyvalent qui pourrait héberger un accueil de jour pour personnes âgées, et un centre culturel. Bruno Tchong Len espère poser la première pierre en 2021.

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