©Radio1 Jérôme Petit, directeur de la fondation Pew en Polynésie
Island Voices, le collectif des pays du Pacifique qui promeut la création d’aires marines protégées, participait samedi au festival Effet Mer. L’occasion de diffuser une déclaration, et de mieux expliquer les avantages de ces sanctuaires.
Les représentants de Palau, de Cook, de Nouvelle-Zélande, de Hawaii, de l’île de Pâques, des Marquises et des Australes, réunis depuis cinq ans dans le collectif « Island Voices » qui s’est retrouvé la semaine dernière à Tahiti, a profité de la Journée mondiale de l’océan, ce samedi 8 mai, pour participer au festival « Effet Mer ».
Sous le fare potee de la pointe Vénus, ils ont donné des mini-conférences pour expliquer comment chacun de leurs pays a créé des sanctuaires marins. Sous l’égide de la fondation Pew et de la Fape, ils ont également rédigé et diffusé une déclaration commune, avant de se fixer rendez-vous en 2020 à Palau.
Le message de cette délégation, qui s’adresse autant aux populations du Pacifique qu’aux dirigeants internationaux, tient en 5 points :
- Intégrer davantage les valeurs culturelles dans les décisions relatives aux ressources naturelles
- Adopter une gestion exemplaire des pêcheries
- Créer un réseau de sanctuaires océaniques
- Lutter contre la pollution des océans, particulièrement la pollution plastique
- Établir un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins.
En Polynésie, deux projets d’aires marines protégées sont à l’étude, aux Australes et aux Marquises, « qui souhaitent également rejoindre cet élan de protection des océans, » comme l’explique le directeur de Pew en Polynésie, Jérôme Petit :
Il est important pour tous de comprendre, rappelle-t-il, que ces sanctuaires ne sont pas à mettre en opposition avec le développement économique, bien au contraire :
Enfin, Jérôme Petit estime qu’il est tout à fait faisable, aujourd’hui, de surveiller efficacement ces aires marines.
Lire la déclaration de Island Voices :
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