A la suite d’une attaque à la voiture bélier mercredi à Levallois-Perret, en banlieue parisienne, six militaires de l’opération « Sentinelle » ont été blessés, parmi lesquels un Polynésien. Leur état de santé « n’inspire plus d’inquiétude ». Le principal suspect a été interpellé après une longue cavale. Un acte « délibéré », pour le Ministre de l’intérieur.
C’est la cinquième attaque contre les militaires de « Sentinelle » depuis 2015. Six militaires ont été blessés, dont l’un est Polynésien selon nos confrères de Polynésie Première, dans une attaque à la voiture bélier mercredi matin (heure de Paris). Ces soldats font partie du 35ème régiment d’infanterie de Belfort. Selon le Premier ministre Edouard Philippe, l’état de santé des militaires touchés « n’inspire plus d’inquiétude. »
L’attaque s’est déroulée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), en banlieue parisienne. « Une équipe [de l’opération sentinelle] remplaçait l’autre » a précisé Le Monde. La voiture roulait doucement « et à 5 mètres à peu près des militaires, elle a accélérée de manière à pouvoir les percuter » a indiqué le Ministre de l’intérieur Gérard Colomb avant d’ajouter « nous savons que c’est un acte délibéré, ce n’est pas un acte accidentel. » Le parquet antiterroriste s’est saisi du dossier.
A la suite d’une longue cavale, le principal suspect, âgé de 36 ans et d’origine algérienne, a été arrêté en début d’après-midi sur l’autoroute A 16 dans la commune de Marquise (Pas-de-Calais), d’après Le Monde. La ministre des Armées Florence Parly et le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb ont rendu visite à trois des soldats blessés à l’hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Les trois autres sont à l’hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine).