ACTUS LOCALESSANTÉ Un Polynésien sur dix touché par la BPCO Natan Decarriere 2017-11-14 14 Nov 2017 Natan Decarriere Mercredi a lieu la journée mondiale de lutte contre la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Cette maladie des poumons et des voies aériennes est la quatrième cause mondiale de mortalité et toucherait 10% des Polynésiens, la faute à un dépistage souvent trop tardif. Le tabac est la principale cause du déclenchement de la BPCO (80% des cas). Les Polynésiens commencent à fumer de plus en plus jeunes et augmentent les risques d’infection. Autre particularité au fenua, beaucoup de fumeurs consomment des cigarettes sans filtre, encore plus nocives pour l’organisme. Très souvent, les personnes porteuses de la maladie l’ignorent, ou négligent les symptômes comme une toux quotidienne, des crachats ou des essoufflements. En Polynésie, les pneumologues se heurtent enfin à l’éloignement de certaines îles. Ce qui rend difficile la prévention et le dépistage. Selon le pneumologue Pablo Ferrer, le diagnostic est pourtant très simple. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/11/BPCO-01.mp3 La femme davantage ciblée A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la BPCO, des dépistages gratuits seront proposés dans le fare pote’e de la mairie de Papeete. Des médecins et des infirmiers seront présents dès 8h pour effectuer des tests très simples, comme respirer à travers une paille ou souffler dans une machine. Au-delà de la gratuité, le dépistage n’est pas douloureux et dure à peine 5 minutes. Une marche aura également lieu samedi prochain à 9 heures dans la vallée de Faataua pour sensibiliser contre la BPCO. Particularité cette année, la femme est au centre de l’attention. Le taux de BPCO progresse plus rapidement chez les femmes depuis quelques années. Cela résulte de l’augmentation du nombre de fumeuses en Polynésie, mais aussi par les différences physiques qui existent entre les hommes et les femmes. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/11/BPCO-02.mp3 La guérison n’existe pas. Une fois la BPCO détectée, il est seulement possible d’en réduire considérablement les effets sans jamais s’en débarrasser. Le mois de novembre a vu le lancement du « mois sans tabac », probablement le moment idéal pour arrêter. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:BPCOmois sans tabacpneumologiePolynésietabacTahiti