Le nouveau directeur de cabinet du haut-commissaire, Christophe Deschamps, est arrivé samedi soir en Polynésie, en remplacement de Frédéric Poisot, nommé au ministère de l’Intérieur fin mai. Lors d’une conférence de presse, il s’est confié sur la joie qu’il éprouvait à revenir sur le fenua et des changements qu’il a pu constater.
Ce n’est pas le premier séjour sur le territoire de Christophe Deschamps. Le nouveau directeur de cabinet a occupé les fonctions de directeur des ressources humaines au sein même du haut-commissariat de 2007 à 2011. Il a également travaillé en Guyane au poste de sous-préfet adjoint entre 2014 et 2016, puis comme sous-préfet de Bar-sur-Aube dans la région Grand Est, jusqu’en juin 2018.
Après sept ans d’absence, Christophe Deschamps, la quarantaine sportive, estime que sa première expérience sur le territoire a été bénéfique tant au plan professionnel que personnel.
S’il se fait une joie d’exercer de nouveau en Polynésie, cette fois c’est en tant que directeur de cabinet. Une charge totalement différente de celle qu’il exerçait auparavant lors de son premier séjour.
Quant à savoir quelles seront les dossiers prioritaires qu’il aura à gérer, Christophe Deschamps estime que c’est un peu prématuré de s’exprimer sur le sujet, arguant qu’il venait d’arriver, et que le territoire avait, en sept années, connu pas mal de changements. « J’attends que Mr le haut-commissaire me dise exactement quelles sont les nouvelles priorités. Ce que je peux dire, c’est qu’à l’heure actuelle, ma priorité est de préparer la visite ministérielle » a-t-il indiqué.
Le directeur de cabinet du haut-commissaire constate quelques différences, notamment politique, avec son précédent séjour de 2007 à 2011.
Mondial et patronyme obligent, on ne pouvait passer à coté de la question, « Avez-vous un lien de parenté avec Didier Deschamps ? ». Éclats de rire, «C’est rigolo ça. Deschamps, c’est un nom très commun. Il y en a 120 000 qui portent ce nom. Donc, je vous le dis, je n’ai aucun lien de parenté avec Didier Deschamps ».