C’est en tout cas ce que révèlent les résultats des analyses, effectués par l’Institut Louis Malardé.
Philippe Branaa, le directeur du laboratoire des contrôles sanitaires de l’ILM, nous livre les explications de cet empoisonnement :
Pour éviter ce type de cas, le directeur recommande de ne pas acheter de plats à emporter sans savoir si le traiteur possède l’autorisation d’exercer. Cette autorisation est délivrée par le service d’hygiène.
Si le traiteur incriminé dans cette affaire était patenté, il n’était pas en possession de cette autorisation.
Selon Glenda Melix, directrice du centre d’hygiène et de salubrité publique, celle-ci ne lui aurait pas été accordé si un contrôle avait eu lieu dans ses installations. En effet, il exerçait à domicile, ce qui n’est pas autorisé dans le cadre de confection de denrées alimentaires en grande quantité pour une collectivité.