ACTUS LOCALESFAITS DIVERSSANTÉ Un (trop) grand mariage ? Caroline Perdrix 2021-08-05 05 Août 2021 Caroline Perdrix FB Le mariage du vice-président Tearii Alpha, ce jeudi à Papeari, s’est déroulé dans des conditions qui semblent incompatibles avec les restrictions accrues en vigueur depuis samedi dernier. Les images qui ont circulé sur Internet ont beaucoup choqué et provoqué un communiqué du haut-commissaire au ton assez sec. Après avoir inauguré la nouvelle salle des mariages de sa mairie de Teva i Uta flambant neuve, le vice-président Tearii Alpha avait convié de très nombreux amis au restaurant Gauguin de Papeari, où les mutoi de Teva i Uta faisaient des vigiles de choix. Les images et les vidéos circulant sur la toile ont immanquablement interrogé les Polynésiens, qui depuis samedi dernier subissent des interdictions sur les rassemblements et les événements festifs. FB Parmi les invités, le président Fritch et la quasi-totalité de son gouvernement, ou encore le député Moetai Brotherson – seul à avoir accepté de répondre aux questions de notre consoeur de Tahiti-Infos, et qui déclarait : « J’imagine que le haut-commissaire a donné une dérogation ». Sauf que… moins de deux heures après l’arrivée des convives, le Haut-commissariat diffusait un communiqué affirmant qu’aucune dérogation n’avait été délivrée. Tearii Alpha l’avait demandée pour pouvoir accueillir 1 500 personnes mais se serait vu opposer un refus écrit. Et le communiqué prenait soin de lister les différentes manières dont l’événement pouvait enfreindre la réglementation, citant l’article 4 de l’arrêté du haut-commissaire du 30 juillet (« Les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence de manière simultanée plus de vingt personnes sont interdits » et « Aucun événement réunissant plus de 500 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la Polynésie française »), ainsi que l’article 11 qui impose aux restaurants de limiter à 6 le nombre de convives par table, d’espacer les tables d’un mètre, et leur interdit les « événements musicaux ou artistiques ». En conclusion, « si des infractions étaient constatées, celles-ci feraient l’objet de sanctions », écrit Dominique Sorain. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)