INTERNATIONALSCIENCES Une baudroie des abysses filmée pour la première fois Laurent Bitouzet 2014-11-24 24 Nov 2014 Laurent Bitouzet NATURE – La baudroie des abysses, poisson des profondeurs connu pour sa laideur, a été filmée par l’Institut de recherche de la baie de Monterey. Vous l’avez croisé dans Nemo. Mais si, ce poisson monstrueux qui fascine dans un premier temps le petit poisson clown avec sa loupiote avant de l’effrayer. La baudroie des abysses, aussi appelé dragon des abysses, a été filmée pour la première fois ce mois-ci, à 580 mètres de profondeur, par l’Institut de recherche de la baie de Monterey, situé en Californie, rapporte le site Mashable. Jusque-là, le Melanocetidae, de son nom latin, nous était seulement connu en photo. Des mâchoires puissantes, un corps élastique. La laideur de la baudroie des abysses est ainsi confirmée. Mais nul raison d’en avoir peur, elle ne mange pas d’humain. Vivant entre 1.000 et 3.000 mètres de profondeur dans les océans Pacifique, Indien et Atlantique, elle n’a de toute façon pas souvent l’occasion d’en croiser. Munie d’une mâchoire impressionnante, elle a un corps très élastique, ce qui lui permet d’engloutir des mets plus gros qu’à l’ordinaire si l’occasion se présente. >> LIRE AUSSI – L’ancêtre du pénis a 385 millions d’années La lumière pour assurer son repas. Ici, c’est une femelle qui a été filmé, reconnaissable à sa lumière au-dessus de la tête. Il s’agit d’ « un leurre lumineux », utilisé par la baudroie « pour attirer des proies dans un habitat profond et sombre », explique Bruce Robinson, le responsable de la plongée qui a permis de filmer la baudroie avec un engin téléguidé. Connue pour des mœurs sexuelles… spéciales. La baudroie femelle est connue pour le drôle de couple qu’elle forme avec son partenaire. Ce dernier n’a en fait aucun autre but dans sa vie que de s’accoupler. Dès sa naissance, le mâle nage jusqu’à ce qu’il trouve une femelle, s’y accroche et se nourrit de son sang. Ne dépassant jamais la taille d’un têtard, il finit ensuite par se désagréger, la femelle ne conservant alors que les testicules afin de se reproduire >> LIRE AUSSI – Moustiques : programmés pour aimer l’humain Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)