La Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM) ouvre une cagnotte Anavai du 10 janvier au 10 mars pour financer la toute première « certification en sauvetage en mer spécifique aux eaux polynésiennes ». Elle permettra à 30 bénévoles d’acquérir les gestes et le langage adéquats pour le sauvetage en mer. Objectif de la cagnotte : réunir 4,7 millions de francs.
Le sauvetage en mer, c’est la mission des institutions mais aussi de la Fédération d’entraide Polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM). 130 bénévoles voguent au secours des naufragés quand ils le peuvent, de jour comme de nuit, à bord de leurs poti marara ou bonitiers par exemple, armés surtout de bonne volonté et de courage. Mais voilà « les personnes partent en mer souvent sans avoir une formation sur la recherche en mer ou les mots techniques au préalable, surtout dans les Tuamotu » dit Tehina Puariitahi, vice-président de la FEPSM. Une fois sur place, il faut en effet pouvoir communiquer avec le JRCC et indiquer plusieurs choses, à l’aide d’un langage bien précis. C’est pourquoi la FEPSM a décider de mettre en place la première « certification en sauvetage en mer spécifique aux eaux polynésiennes ». Pour cela elle a besoin de l’aide du plus grand nombre à qui elle fait appel au travers d’une cagnotte.
Faire les choses « en toute sécurité »
C’est l’objet de cette formation qui sera dispensée à Arue, sur Tahiti. Et comme les bénévoles sont issus de toute la Polynésie française, – Ua Pou, Rikitea, Nukutavake, Makemo, Fakarava, Bora Bora, Raiatea et Tahiti – il faudra payer leurs frais de transport, et ceux des 3 formateurs venus de métropole. L’objectif de la fédération est de renouveler cette opération l’an prochain et de mettre en place 2 autres certifications (Patron Sauveteur Embarqué « Capitaine » et Sauveteur Nageur Embarqué de Surface) d’ici 2023. Elle aura lieu du 4 au 10 avril 2022. Avant ça, la FEPSM doit rassembler 4,7 millions de francs entre le 10 janvier et le 10 mars.