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Une cérémonie du 8 mai en format réduit

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Le covid-19 a eu raison de la pompe habituelle de la célébration du 8 mai 1945. Le haut-commissaire a rendu hommage aux volontaires polynésiens de la Seconde Guerre mondiale.

75 ans après la signature à Berlin de la reddition du Troisième Reich, la célébration du 8 mai 1945 a été simplifiée pour cadrer, en métropole comme dans les outre-mer, avec les obligations liées au confinement et à la distanciation physique : pas d’invités hormis les représentants des institutions du Pays, et un quart d’heure montre en main.

Devant le monument aux morts de l’avenue Pouvanaa a Oopa, le haut-commissaire Dominique Sorain a d’abord lu le message d’Emmanuel Macron, qui se terminait par ces mots : « Aujourd’hui, nous commémorons la Victoire de ce 8 mai 1945, bien sûr, mais aussi, mais surtout, la paix qui l’a suivie. C’est elle, la plus grande Victoire du 8 mai. Notre plus beau triomphe. Notre combat à tous, 75 ans plus tard. »

Dans son discours, Dominique Sorain a rendu hommage à quatre vétérans polynésiens du conflit de 1939-1945 : Maxime Aubry, Starr Teriitahi, Matthew Chapman, et Ari Wong Kim.

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Accompagné de Sylvana Puhetini, 1ère vice-présidente de l’assemblée, des députés Nicole Sanquer, Moetai Brotherson, du sénateur Nuihau Laurey, du maire de Papeete Michel Buillard, du contre-amiral Laurent Lebreton, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, du président du Cesec Kelly Asin=Moux et du conseiller CESE Christian Vernaudon, le haut-commissaire a procédé au traditionnel dépôt de gerbes et tous ont observé la traditionnelle minute de silence.