Une deuxième mission d’expertise de l’épave du palangrier chinois a été menée à Anuanurunga, a précisé le Haut-commissariat dans un communiqué. Cette expertise complémentaire de la structure du navire doit permettre de « proposer les scénarios de retrait et de dépollution possibles ».
Une deuxième mission conjointe entre l’État, le Pays et l’armateur s’est déroulée le 4 août dernier sur Anuanuranga. Le 23 juillet dernier, ce palangrier chinois s’échouait sur l’atoll, proche de Nukutepipi, à 365 milles nautiques au sud-est de Tahiti. Avec l’évacuation de l’équipage, cette deuxième mission, qui a mobilisé le Casa de l’escadron de transport 82 « Maine » et le patrouilleur Arago, a permis une expertise complémentaire de la structure du navire afin de proposer les scénarios de retrait et de dépollution possibles.
Des mesures ont également été prises pour la protection de l’environnement. Les équipes de la Marine nationale ont posé du matériel d’absorption d’huile et d’hydrocarbures et ont renforcé la sécurisation de l’outillage et des fûts encore à bord. Enfin, plus de 60% des matériels de pêche ont été rapatriés sur Tahiti pour éviter tout risque supplémentaire d’atteinte à la biodiversité.
En coordination avec la Direction polynésienne des affaires maritimes, l’armateur a été mis en demeure de procéder à la dépollution et au retrait du navire. Après s’être rendu sur l’île de Nukutepipi, le contre-amiral Rey, commandant de la zone maritime Polynésie et Asie-Pacifique, a également remercié les acteurs ayant mis à disposition sur l’île un hébergement pour les naufragés avant leur rapatriement sur Tahiti et des installations ayant servi d’arrière base à l’ensemble des équipes de la Marine nationale pour l’étude et la sécurisation de l’épave.
Avec communiqué