ACTUS LOCALESÉCONOMIE Une enquête d’utilité publique pour le Mahana Beach Antoine Samoyeau 2015-04-08 08 Avr 2015 Antoine Samoyeau © DR Le gouvernement a annoncé mercredi le lancement d’une enquête d’utilité publique pour la réserve foncière du projet Tahiti Mahana Beach de Punaauia. Dans le cadre du projet d’aménagement touristique Tahiti Mahana Beach, le gouvernement annonce que la garantie de maîtriser le foncier nécessaire au projet proposé par les futurs promoteurs/investisseurs est une des « clés » de l’aboutissement des négociations à venir avec ces derniers. Depuis les années 1980, avec l’acquisition des terrains du Bel Air ou des collines d’Outumaoro, la Polynésie française a acquis la majeure partie des 34 hectares de l’emprise foncière du projet Tahiti Mahana Beach. L’acquisition de l’hôtel Sofitel Maeva Beach avec 7,8 hectares supplémentaires a donné toute sa cohérence à cette zone d’aménagement à vocation touristique. Néanmoins, cette emprise nécessite d’être élargie. Aussi, des prospections et des négociations pour étendre celle-ci ont été initiées. En effet, le Pays souhaite acquérir plusieurs parcelles en périphérie de l’emprise afin de permettre une meilleure intégration du projet dans le tissu urbain actuel et d’avoir un périmètre d’intervention plus cohérent. Le projet « Tahiti Mahana Beach », de par son ampleur et son impact attendu sur l’économie locale, a une portée d’intérêt général. L’acquisition de parcelles identifiées comme réserves foncières potentielles nécessaires à la réalisation de ce projet peuvent se faire dans le cadre d’une DUP (Déclaration d’Utilité Publique) « réserve foncière ». Il est donc nécessaire d’ouvrir une enquête publique en vue d’une déclaration d’utilité publique. Cette procédure constitue un outil rapide et efficace à des fins de constitution d’une réserve foncière, et permet à la puissance publique d’acquérir par anticipation des terrains en vue d’une affectation ultérieure en usant de l’expropriation. Elle permet de gagner du temps en recourant à un dossier d’enquête publique simplifié. Les tentatives d’acquisition à l’amiable ont avorté rendant ainsi nécessaire la procédure d’expropriation. D’après le compte-rendu du conseil des ministres Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)