INTERNATIONALSANTÉ Une gélule connectée pour en finir avec l’obésité ? Europe1 2015-05-06 06 Mai 2015 Europe1 INNOVATION – Une start-up israélienne développe actuellement ce coupe-faim d’un nouveau genre. En matière de santé, les objets connectés sont de plus en plus appelés à faire partie de notre quotidien. Mais seriez-vous prêt à avaler une gélule connectée pour perdre du poids ? C’est le procédé prometteur que développe actuellement une start-up israélienne, Melcap. Un objet connecté… à avaler. Pour ses concepteurs, cette gélule connectée pourrait être un moyen simple de lutter contre une maladie pour laquelle on n’a pas de traitement efficace : l’obésité. La gélule en question ressemble à n’importe quel médicament que l’on avale. Mais a contrario d’une gélule classique, elle contient une puce électronique. C’est tout l’intérêt de ce dispositif : une fois dans la bonne zone de l’estomac, elle agit comme un objet connecté. Ainsi, grâce à un smartphone ou une télécommande, le patient qui a ingéré la gélule peut « demander » à celle-ci de délivrer des simulations éclectiques à l’estomac. Des stimulations ensuite capables d’envoyer des faux messages de satiété au cerveau. Résultat : cela permettrait aux patients obèses, par exemple, de mieux gérer leur appétit, et donc de perdre du poids. Un concept séduisant mais à évaluer. Pour David Nocca, chef du service de chirurgie-obésité au CHU de Montpellier, même si le concept est séduisant, il faut encore en évaluer les conséquences : « le risque, c’est que la perte de poids se fasse au détriment de choses qui sont bonnes pour la santé : comme les protéines ou les vitamines », met-il en garde. « La majorité des obèses sévères ont des carences nutritionnelles sévères parce qu’ils s’alimentent mal. Ce n’est pas parce que l’on mange peu que l’on mange bien », poursuit-il tout en saluant un concept apparemment « intéressant » mais à « évaluer de manière scientifique ». Biodégradable et peu onéreux. Les concepteurs de la gélule soulignent que celle-ci se révèle 10 fois moins chère que la chirurgie. Par ailleurs, la gélule est biodégradable : au bout de 3 semaines, elle se désintègre naturellement dans le système digestif. N’espérez cependant pas tester cette gélule dans l’immédiat : aucune commercialisation n’est prévue à ce stade. Pour l’instant, seul un brevet a été déposé. Source : Europe 1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)