ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT « Une grande première pour la défense des cétacés » Valentine BLUET 2017-05-02 02 Mai 2017 Valentine BLUET © Agnes Benet C’est une première en France. Vendredi dernier, deux personnes ont été condamnées pour non respect du code de l’environnement sur l’observation des cétacés. Pour l’association Mata Tohora, le passage à la répression est un appel à « une prise de conscience » de l’ensemble de la population. L’association craint un durcissement de la réglementation si les règles ne sont toujours pas respectées. Vendredi dernier, cinq personnes étaient jugées pour avoir « harcelées et/ou incitées au non respect du Code de l’environnement en matières d’espèces protégées ». Depuis cinq ans, l’association Mata Tohora sensibilise sur l’eau les professionnels et les particuliers aux bonnes règles d’approche des baleines. Mais « sur 1 800 personnes sensibilisées, il y en a toujours 2 ou 3% qui sont réticents », indique Agnès Benet, présidente de l’association, pour qui le passage à la répression n’était plus évitable. Le tribunal correctionnel de Papeete a relaxé trois personnes et deux ont été condamnés avec toutefois une dispense de peine, comme demandé par l’association. Une décision « très satisfaisante » pour Agnès Benet, puisqu’elle fait jurisprudence. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/05/MATA-01.mp3 Avec ces signalements auprès du procureur et ces procès, Mata Tohora espère « une prise de conscience » de la population sur les risques pour les baleines mais aussi pour les observateurs. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/05/MATA-02.mp3 L’association met également en garde sur l’effet que ces mauvaises pratiques pourraient avoir sur la réglementation. « Dans beaucoup de pays du Pacifique Sud, la nage avec les cétacés est interdite », prévient Agnès Benet. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/05/MATA-03.mp3 Pour rappel, le Code de l’environnement prévoit une amende de 1 700 000 Fcfp en cas de non respect de la règlementation et 3 400 000 Fcfp et la confiscation du matériel en cas de récidive. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)