ACTUS LOCALESÉDUCATION Une grève dans les collèges et lycées ce mardi en Polynésie Charlie Réné 2020-11-08 08 Nov 2020 Charlie Réné Plusieurs syndicats nationaux ont appelé à une journée de « grève sanitaire » ce mardi 10 novembre dans tous les collèges et lycées. Le mouvement, qui vise à dénoncer le protocole sanitaire « insuffisant » dans les établissements, est relayé par la FSU, syndicat représentatif, mais pas majoritaire dans l’enseignement, en Polynésie. Les syndicats affiliés à la FSU appellent tous les personnels des collèges et lycées à participer à la grève nationale du 10 novembre. La fédération syndicale unitaire exige la mise en place d’un protocole sanitaire plus rigoureux dans les établissements pour stopper la contamination entre les élèves et protéger les équipes pédagogiques. Ils dénoncent, entre autres, le manque de masque pour les élèves et les enseignants, l’impossibilité de mettre en place une réelle distanciation dans les établissements, ou d’aérer certaines classes. Bref « un protocole sanitaire renforcé, clair, et adapté à la situation épidémique actuelle », détaille le secrétaire territorial de la FSU, Hiroarii Bessert. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2020/11/GREVE-1.wav La FSU demande surtout, comme elle l’a déjà fait par le passé, le dédoublement des classes pour organiser les cours en demi-groupe. Ce qui implique que les collégiens et lycéens aient cours un jour sur deux seulement. « On aimerait que, contrairement à ce qui s’est passé en mai, les parents jouent leur rôle et fassent en sorte que leurs enfants restent bien à la maison les jours où il ne sont pas en classe », reprend Hiroarii Bessert. Une demande qui a été écartée par la ministre de l’Éducation Christelle Lehartel qui estime que le niveau d’absentéisme est déjà fort au fenua du fait de la crise sanitaire, et qu’une scolarisation par alternance éloignerait encore certains élèves de l’école. Les demi-classes sont pourtant « la seule solution pour assurer la protection des élèves et la nôtre » répond le syndicaliste. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2020/11/GREVE2.wav La FSU, bien implanté mais pas majoritaire dans le corps enseignant en Polynésie, demande au passage le « retrait de la journée de carence », un investissement dans le matériel informatique, et des embauches sur le long terme. Le syndicat dénonce les sous-effectifs récurrents dans les équipes encadrantes, qui s’ajoutent au absences pour maladie : « Beaucoup d’agents ont été touchés par le Covid les semaines avant les vacances », pointe le secrétaire territorial. [MàJ 19:00, interview de Hiroarii Bessert] Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)