Le ministère de la Famille vient de créer un tout nouveau dispositif dédié aux personnes âgées et/ou handicapées vivant à domicile, dont l’état de santé requiert une assistance ou nécessite une surveillance régulière. Baptisé « Aidants feti’i », ce dispositif permet de faire appel à un membre de la famille et/ou à un proche afin d’assurer les tâches de la vie quotidienne que le bénéficiaire ne peut plus réaliser seul.
Cette nouvelle disposition propose une indemnité de 50 000 Fcfp à destination du feti’i désigné par la personne âgée et/ou handicapée. La demande doit être faite par la personne âgée et/ou handicapée auprès de la Direction des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE). Cette aide financière sera allouée mensuellement, sous réserve de certains critères d’éligibilité. Le dispositif « Aidants feti’i » représente des avantages certains pour les plus fragiles.
En premier lieu, il donne l’opportunité à la personne âgée et/ou handicapée d’être assistée par la personne de son choix, issue de son environnement familial et social, et favorise son maintien à domicile. Il permet également aux personnes qui œuvrent auprès de leurs proches d’être reconnues et indemnisées.
Une formation octroyée aux aidants
Enfin, il garantit aux personnes aidées une prise en charge plus efficiente par le biais d’une formation technique et professionnelle octroyée à leurs aidants, axée sur divers thèmes comme l’entretien de l’espace de vie, la confection des repas, l’hygiène corporelle et le maintien du lien social.
Cette formation va également permettre aux aidants d’accéder à une pré-qualification dans le domaine du service à la personne avec la remise d’une attestation de formation validant leurs compétences et acquisitions. Par l’intermédiaire d’autres formations telles que celles de l’auxiliaire de vie ou de l’accueillant familial, la possibilité de se spécialiser davantage dans ce secteur d’activités est offerte.
Rappelons que selon les projections démographiques, un Polynésien sur six aura plus de 60 ans en 2027 (17%, soit 54 877 personnes) contre environ un sur dix actuellement (9%, soit 22 390) et un sur vingt et un en 1988 (5%, soit 9844).
D’après communiqué