Le régiment du service militaire adapté et le RIMaP-P organisent une journée de solidarité avec les blessés de l’armée de terre le 22 juin prochain. Le public sera invité à se lancer sur un parcours sportif aquatique et terrestre mais également à rencontrer des blessés. Et le RSMA part aujourd’hui pour un tour de l’île de cinq jours, espérant récolter des dons pour l’association Te Mau Aito 987.
Le régiment du service militaire adapté et le RIMaP-P organisent une journée de solidarité avec les blessés de l’armée de terre, en écho avec la journée nationale qui leur est dédiée. Comme l’année dernière, elle sera sportive avec un parcours aquatique et terrestre ouvert à tous au parc Vairai le samedi 22 juin. Il suffit d’aller sur la page Facebook du RSMA pour s’inscrire (parcours découverte pour les 10 à 15 ans et course chronométrée pour les plus de 16 ans), en individuel ou par équipe. Elle est destinée à faire connaitre la cause des blessés de l’armée et aussi à récolter des fonds à leur profit.
Et aujourd’hui, le RSMA commence une marche de cinq jours pour un tour de l’île, toujours au profit des blessés de l’armée. Quatre haltes sont programmées : Papara, Faaone, Tiarei et Arue. A chacune de ces étapes une urne sera à disposition du public qui souhaite faire un don. Et 100% de ces dons seront reversés à l’association Te Mau Aito 987, qui rassemble des blessés de guerre, des pupilles de la Nation, des veuves de guerre et des anciens combattants de la Polynésie française. L’association œuvre pour une meilleure prise en charge des blessés lors de leur retour au fenua. La blessure est une réalité du métier du militaire, aussi bien physique que psychique. Les blessés sont soignés dans les hôpitaux militaires et suivis par la cellule d’aide spécifique qui les accompagne, eux et leur famille. Cela concerne l’achat de matériel si besoin mais également un accompagnement jusqu’à une éventuelle reconversion dans le civil si la personne décide de quitter l’armée. La population est invitée à aller à leur rencontre pour soutenir les blessés polynésiens et les marcheurs.