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Une mission de la Sécurité sociale métropolitaine à Tahiti

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La mission a pour objet de trouver des accords de partenariat avec la CPS pour un meilleur suivi des malades polynésiens dépendant de la Sécurité sociale et évasanés en métropole, et pour le traitement des créances réciproques.

Depuis le 18 juin, à la demande de la CPS, trois responsables de diverses Caisses primaires d’assurance maladie sont à Tahiti, notamment la Caisse des soins à l’étranger et la Caisse d’Outre-mer. Un premier pas a été franchi avec un accord pour centraliser la prise en charge de tous les malades polynésiens évasanés, issus tant de la Sécurité Sociale que de la CPS, dans les hôpitaux de l’Assistance publique en métropole.

Plusieurs accords doivent être finalisés à Paris en septembre prochain, selon un communiqué de la présidence.

Rappelons que la convention Etat-Pays de 2015 sur le soutien au RSPF comprenait également un autre volet, l’effacement de la dette contractée par le régime à l’égard de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), dette d’un montant de 6 millions d’euros, soit 8,5 milliards de Fcfp. Il prévoyait aussi la suppression du surcoût tarifaire de 30% appliqué aux soins dont bénéficient les malades polynésiens hospitalisés dans ce même groupe hospitalier, une suppression qui ne serait toujours pas finalisée.

En effet, il existe encore des « divergences comptables » entre la CPS et l’APHP. L’administration des hôpitaux de Paris aurait écrasé les factures les plus anciennes, et il faut donc « éplucher chaque règlement, disait récemment un cadre du ministère de la Santé. Dès que c’est réglé, on pourra revoir à la baisse la facturation ».