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Une nouvelle promotion de Poly 3D diplômée

La graduation des étudiants de 3e année de l’école Poly 3D a eu lieu vendredi après-midi dans les jardins de l’Assemblée de la Polynésie française. Parmi les 14 diplômés, quatre ont décidé de poursuivre en métropole. Les autres se lancent dans divers projets locaux ou internationaux.

Lancée en 2015, l’école Poly 3D a déjà forme des promotions de quinze élèves chacune au maximum. Mais, selon Yannick Lecornu, directeur général de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM), ne sont retenus que les « meilleurs profils ».

Pour cette année 2023, ils sont quatorze. Leur graduation a eu lieu vendredi après-midi dans les jardins de l’assemblée. Hitiarii Castellani est l’un d’eux. La formation s’est terminée au mois d’août, mais il a un pied dans le monde professionnel depuis longtemps. « Grâce aux stages, j’ai pu trouver le type de travail qui me convient. Je suis en indépendant, je me suis dirigé vers l’audiovisuel, je tourne beaucoup, je fais des vidéos, des courts-métrages à mon compte. Et je reste à l’écoute de projets locaux ou internationaux. »

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Selon Hitiarii Castellani, la formation est appréciable car elle sort de la pédagogie classique. « Il n’y a que de la pratique. » Alexandre Peignon-Guénier, directeur de formation du campus de la CCISM confirme. « Un schéma pédagogique s’installe en trois ans. C’est un apprentissage par la pratique, les élèves ont des choses à réaliser. Ils apprennent des techniques dans le cadre de la réalisation de challenges. La première année permet d’apprendre à entrer en autonomie et à aller chercher l’information là où elle se trouve, la deuxième année ils commencent à manipuler et travailler ensemble, la troisième année avec des professeurs référents, ils doivent fabriquer un jeu vidéo. » 

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Les élèves de Poly 3D sont encouragés à faire preuve d’autonomie très tôt. Ils ont appris à effectuer une veille permanente, à présenter et mettre en avant leurs projets, à se vendre directement auprès des responsables identifiés. Si certains poursuivent leurs études souvent en France pour se spécialiser, la plupart des diplômés se tournent vers des studios d’animation, de jeux vidéo. En tant qu’indépendant, ils rejoignent des équipes projets pour des missions ponctuelles. Sur l’ensemble des promotions, tous sauf un, ont monté leur structure. Dans le secteur, « il y a quelques projets qui se montent localement, mais cela reste une filière en construction », reconnaît Alexandre Peignon-Guénier.

Le plus illustre des anciens de Poly 3 D s’est distingué en travaillant sur House of the dragon. Avec une équipe, il s’est concentré sur l’un des effets spéciaux permettant le mouvement des nuages au passage des ailes de dragons.