ACTUS LOCALESJUSTICE Une semaine de procès pour l’affaire Sandy Ellacott Antoine Samoyeau 2018-02-04 04 Fév 2018 Antoine Samoyeau © FB Sandy Ellacott Le procès de l’agression mortelle de Sandy Ellacott en septembre 2015 à Bora Bora doit s’ouvrir mardi pour quatre jours devant la cour d’assises de Papeete. Trois personnes sont poursuivies, parmi lesquelles Henri Tehaurai âgé de 25 ans, accusé de « meurtre » dans ce fait-divers dont la violence a largement ému la Polynésie. La cour d’assises de Papeete doit juger mardi, pour quatre jours, le procès de l’agression mortelle du jeune Sandy Ellacott dans la nuit du 13 au 14 septembre 2015 à Bora Bora. La mort du fils du président de la Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer, Stanley Ellacott, avait ému la Polynésie à l’époque de ce tragique fait divers. Elle avait même été à l‘origine d’une « marche blanche » contre la violence qui avait rassemblé 4 000 personnes à Papeete. A l’origine du drame, Sandy Ellacott et deux amies rentraient d’une soirée festive lorsqu’ils avaient évité de justesse un piéton qui buvait sur la route. Le piéton, Henri Tehaurai, avait alors tenté de bloquer la voiture, mais Sandy Ellacott avait continué de rouler. Une course poursuite s’était alors engagée entre le pickup de Sandy Ellacott et deux voitures conduites, pour l’une, par Henri Tehaurai, et, pour l’autre, par un de ses amis et une passagère. Les deux voitures avaient percuté à plusieurs reprises le pickup de Sandy Ellacott, jusqu’à ce qu’il s’immobilise sur un terrain privé. Henri Tehaurai avait alors extrait Sandy Ellacott du pickup pour le battre à mort. Sandy Ellacott avait été laissé inanimé sur place. Il avait été transporté à l’hôpital et était décédé des suites de ses blessures peu de temps après. Mardi, ce sont deux hommes de 25 et 23 ans, et une femme de 24 ans, qui comparaîtront à la barre de la cour d’assises. Le plus âgé, Henri Tehaurai, est toujours placé en détention provisoire. Il sera jugé pour notamment pour « meurtre » et encourt 30 ans de réclusion criminelle. Les deux autres accusés seront jugés respectivement pour « violences aggravées » et « non assistance à personne en danger ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)