Lundi, l’opérateur Vini a lancé un sondage relayé sur sa page Facebook pour recueillir les impressions de ses clients sur « Facebook 0 », encore dénommé « 0.facebook.com ». Une version « light » du réseau social, peu gourmande en Internet mobile, lancée en 2010 pour les pays en voie de développement n’ayant pas d’accès performant à Internet…

« Que pensez-vous de Facebook « 0 » ? » C’est la question posée sur la page Facebook de Vini depuis lundi après-midi. « Facebook 0 », c’est le site lancé en 2010 par le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pour s’établir dans des pays en voie développement, et principalement en Afrique, où la connectivité à Internet est très limitée. L’ambition de cette « version light » du réseau social est d’apporter aux utilisateurs quelques-unes des fonctionnalités de Facebook sur une base standard : Mise à jour du statut, consultation du fil d’actualités ou encore commentaires… En somme, une version simplifiée et allégée de Facebook, mais qui ne permet pas la visualisation des photos et des vidéos… « Les contenus multimédia photos, vidéos, liens externes sont remplacés par du texte et accessibles en cliquant sur un lien clairement indiqué. Votre crédit internet sera seulement débité lorsque vous ouvrirez ce lien pour consulter les photos, vidéos et images », prévient Vini sur son sondage en ligne.

Vini se défend de lancer un service « cheap »

L’offre paraît donc surprenante à l’heure de la 3G et de la 3G+ en Polynésie… Mais Vini se défend de préparer un service « cheap » pour ses clients. « Nous avons déjà une clientèle à deux vitesses, on aimerait donc réduire cela », indique Valérie Chaize, responsable de la communication de chez Vini. « On vise les 100 000 clients qui utilisent nos services uniquement en prépayés. On va ainsi pouvoir connaître leur besoins », poursuit Valérie Chaize. Si Facebook 0 est proposé gratuitement dans les autres pays, Vini demande à ses sondés s’ils sont prêts : « à payer 300 Fcfp par mois pour pouvoir accéder de manière illimitée à cette version »… Le service sera-t-il payant ? « On ne sait pas, on teste via notre sondage. Cela peut-être un service gratuit, à 100 Fcfp, 300 Fcfp… », répond Valérie Chaize.