ACTUS LOCALESCOMMUNESCULTURE Unesco : un soutien de métropole aux hakaiki des Marquises La rédaction 2024-05-10 10 Mai 2024 La rédaction ©DR Après le report sine die du vote par l’assemblée de la résolution de soutien à l’inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco, Pascale Boyer, députée Renaissance des Hautes-Alpes, a exprimé sa solidarité avec les maires de l’archipel dans un communiqué. La volte-face de la majorité Tavini, qui a retiré le projet de résolution en faveur de l’inscription des Marquises au patrimoine mondial, a choqué jusqu’en métropole. Une députée apporte ainsi son soutien aux hakaiki qui dénonçaient une « tentative de déstabilisation ». « La présidente de l’Association nationale des élus des communes de montagne, également présidente du groupe d’amitié France-Malaisie et membre du groupe d’amitié France-Nouvelle-Zélande de l’Assemblée nationale, tient à apporter tout son soutien aux Polynésiens et notamment aux Marquisiens et à la Communauté de communes des îles Marquises (Codim) pour les démarches engagées en vue du classement de Te Henua Enata – les îles Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco. » Eliane Tevahitua “sensibilise”… sans les maires des Marquises Deux semaines après le report surprise du vote de la résolution, la vice-présidente Éliane Tevahitua est allée faire le service après-vente de cette décision en Terre des Hommes. Pas si facile, puisque les hakaiki avaient annoncé d’avance leur refus de participer aux nouvelles « consultations de proximité » annoncées à Tarahoi, pour ne pas cautionner un « revirement de cap acrobatique » mettant à mal des années de travail de toutes les institutions. Les maires marquisiens ont tout de même mis à disposition de la membre du gouvernement, en charge de l’Environnement et de la Culture, des moyens communaux, « par pure courtoisie ». Et Eliane Tevahitua a pu, à Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka, organiser des réunions qui ont dans chaque île rassemblé quelques dizaines de personnes. La vice-présidence assure que le but de ce déplacement était de « sensibiliser » et de « rassurer » les opposants au classement des Marquises – qui se sont exprimés de longue date mais restent minoritaires, d’après les hakaiki. Elle a notamment rencontré des ayants droits du Tohua Ma’uia, à Hohoi, sur l’île de Ua Pou, qui sont « convaincus qu’ils seraient dépossédés de leurs terres et de leur patrimoine » par l’Unesco. Rien n’indique que les explications et garanties apportées par la vice-présidente et sa délégation ont réellement permis de chasser ces craintes. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)