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UPLD et Tahoeraa unis pour la reconnaissance des langues polynésiennes à l’Assemblée

Assemblée de Polynésie © Cédric VALAX

Indépendantistes comme autonomistes regrettent la décision du Conseil d’État d’annuler, la semaine dernière, deux lois de Pays relative à la réforme des retraites sous prétexte que les débats aient été menés en tahitien. L’UPLD s’insurge et le Tahoeraa demande une modification de la constitution.

Pour le Conseil d’État, la langue officielle est le français, comme le précise l’article 57 de la loi organique. Il n’en fallait pas plus pour annuler ces lois du Pays. Annulations qui selon le président du Conseil d’administration de la CPS, engendreront un déficit d’environ 4 milliards Fcfp de la caisse.

Dans le camp Tahoeraa comme dans le camp UPLD, c’est l’incompréhension. Écoutez les précisions d’Antony Géros, président du groupe UPLD à l’Assemblée.

Ce jeudi, lors de la séance à l’Assemblée, le président de l’institution, Édouard Fritch, a communiqué aux représentants son intention de proposer rapidement une résolution demandant la modification de l’article 74 de la Constitution et la loi organique statutaire afin de voir reconnaître l’usage des langues polynésiennes à l’Assemblée aux côté du français.

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2 Commentaires

  1. grand simone
    21 juin 2013 à 7h56 — Répondre

    décidément le sens des priorités ne caractérise pas nos élus:
    ça bavasse sur le droit de parler en tahitien alors que ceux censés contrôler les textes ne parlent pas cette langue-là. Il aurait suffi de traduire…
    la priorité 1 c’est combler le trou de la CPS, donc l’urgence est de refaire passer le texte et saisir le conseil constitutionnel après

  2. Teiva H
    21 juin 2013 à 8h09 — Répondre

    C’est qu’il y a un con qui a porté l’affaire au Conseil d’etat ! Non ?
    Et ce con c’est qui ?

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